Vous avez passé près d'une heure à faire du stop sans succès, quand surgit à toute allure un fourgon de police ! Vous n'avez pas eu le temps de vous cacher qu'il freine devant vous et qu'en sort une escouade d'agents en tenue d'assaut. Ils vous mettent en joue avec leurs SIG-551, des fusils contre lesquels vous n'avez aucune chance. Au bord de la route, vous n'avez aucun endroit derrière lequel vous abriter. Il vous est impossible de fuir ou de répliquer sans risquer de vous faire trouer. En désespoir de cause, vous levez les mains en l'air. Ils vous passent les menottes mains derrière le dos et vous fouillent sans ménagements. Ils ne vous posent aucune question, comme s'ils étaient sûrs de celui à qui ils ont affaire. Ils s'emparent de toutes vos possessions comme autant de preuves ou d'indices. Après avoir pris leurs instructions par talkie-walkie, ils vous font monter en voiture et vous reconduisent à Genève, au commissariat central.
En chemin, ils se réjouissent d'avoir attrapé une proie de votre calibre. Ça fait une semaine qu'ils vous recherchent dans tout le canton, ils espèrent avoir les félicitations du commissaire Lamprey. Ils ont été prévenus de votre présence sur la route par des automobilistes qui passaient et qui vous ont reconnu. Arrivé à l'hôtel de police, vous êtes jeté dans une cellule.
Rendez-vous au
285.