Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 1163

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Ce coffre-fort était bien caché : pour le trouver il fallait ouvrir l'armoire, enlever les piles de papiers qui encombraient l'étagère du milieu et faire coulisser un panneau de même couleur bois que l'armoire, le coffre se trouvant en fait derrière l'armoire, encastré dans le mur. Seule une personne bien informée pouvait soupçonner une telle cachette. Il était fermé par une serrure à combinaison, mais le voleur ne devait pas connaître cette dernière car il a découpé la porte au chalumeau. Chalumeau qu'il a laissé posé à côté ; il a dû s'enfuir en catastrophe pour l'abandonner comme cela. L'outil est trop lourd pour le prendre avec vous. L'intérieur du coffre est vide. S'il contenait quelque chose, le voleur l'a emporté avec lui. Peut-être que ce larcin est le mobile du crime. Auquel cas, nul doute que le contenu du coffre était précieux. Votre amnésie ne vous permet pas d'écarter l'hypothèse que c'est vous l'assassin. Mais si le meurtre a été commis pour le contenu du coffre, l'absence d'objets de valeur sur vous a de quoi vous rassurer.


Avec horreur, vous entendez par l'escalier que les policiers enfoncent la porte d'entrée du bar et pénètrent à l'intérieur. Vous ne pouvez plus redescendre au rez-de-chaussée, à présent. Vous n'avez plus de temps à perdre et accélérez le mouvement. Vous ramassez et parcourez les feuilles qui se trouvaient dans l'armoire et que le voleur a jetées par terre pour mettre à jour le coffre. Ce sont des brochures et des contrats au nom de Vitavog, une société spécialisée dans la fourniture et la maintenance de distributeurs de boissons et de nourriture dans les lieux publics de Genève. Le patron de cette petite entreprise s'appelle Vitto Vogel. Certains de ses papiers ont une importance commerciale certaine. Le voleur ne devait pas faire d'espionnage industriel pour les avoir négligés de cette façon.


Soudain, vous entendez des craquements de planche venir du couloir. Cela vient de l'escalier en bois qui mène à cet étage. Les agents sont en train de monter ! Il ne faut pas qu'ils vous trouvent en train de fouiller des papiers confidentiels à côté d'un cadavre. Remarquant que, de l'intérieur, la porte de ce bureau est munie d'un verrou, vous allez vite la fermer et le tirez. Vous êtes coincé dans cette pièce, en compagnie d'un macchabée peu boute-en-train, et vous disposez de quelques dizaines de secondes tout au plus avant que les policiers ne fassent irruption ici.

Vous allez tout de suite à la porte-fenêtre du fond et en relevez le store métallique. Elle donne sur un balcon qui, à votre soulagement, comporte une issue : une petite échelle permettant d'accéder au toit du bâtiment.


Allez-vous :

Examiner le cadavre ? (rendez-vous au 826)

Fouiller le bureau ? (rendez-vous au 553)

Regarder dans la corbeille à papier ? (rendez-vous au 1174)

Ouvrir l'autre armoire, restée close ? (rendez-vous au 507)

Sortir de là par la porte-fenêtre ? (rendez-vous au 594)