Il vous semble voir moins de policiers que la dernière fois que vous êtes venu. Au moment où vous comprenez que c'est louche, des hommes en costume surgissent au détour du couloir et vous barrent le passage. Ils dégainent des pistolets qu'ils pointent sur vous. Vous voulez faire demi-tour, mais d'autres inspecteurs de police vous cernent par l'arrière. Lors de votre dernière visite ici, vous vous êtes fait repérer en beauté ; ils n'allaient pas laisser la gare sans surveillance. Vous vous êtes fait avoir comme un bleu.
- Le commissaire Lamprey avait encore vu juste ! pavoise celui qui vous passe les menottes mains derrière le dos.
Il est bel et bien revenu. Il devait venir chercher quelque chose ici.
Ils vous fouillent sans ménagements, sans vous poser la moindre question, comme s'ils étaient sûrs de celui à qui ils ont affaire. Ils s'emparent de toutes vos possessions comme autant de preuves ou d'indices. Après avoir pris leurs instructions par talkie-walkie, ils vous font monter en voiture et vous conduisent au commissariat.
Tout s'est passé si vite que vous ne réalisez pas vraiment ce qu'il vous arrive. Vous voilà derrière les barreaux d'une cellule. Vous leur clamez qu'ils font une erreur de vous traiter ainsi comme un criminel, ce qui provoque chez eux une vive hilarité.
Si vous avez le mot-code MARSOI, SOIMER, JEUSOI ou VENSOI, rendez-vous au
598.
Si vous n'avez aucun de ces mots, rendez-vous au
285.