- Cela fait une semaine, répond-elle sur un ton amer. Je ne l'ai pas revu depuis que je vous ai rencontré.

- Où l'aviez-vous vu ?

- Au Chicago Ace. Je déteste... enfin, je détestais aller le voir là-bas. Depuis quelques semaines, Vitto était devenu complètement parano. Il avait installé tout un système pour filtrer les entrées. Il se sentait constamment menacé.

- Par quoi ?

- Vous le savez bien, par quoi... C'est pour ça que vous étiez venu me voir, la première fois ! ...Ah non, j'oubliais, vous êtes amnésique. Je ne sais pas si je dois vous le dire, du coup.

- Vous en avez déjà trop dit.

- Vous avez perdu la mémoire mais pas votre sens de la répartie. Vitto travaillait pour la pègre genevoise. Et il commençait à vouloir sortir de ce système, fonder une famille, tout ça. Vous teniez à le rencontrer à ce sujet. Mais ses états d'âme étaient parvenus aux oreilles des parrains du milieu et il craignait pour sa vie.

- Comment était-il quand vous l'avez vu au Chicago Ace ? Il vous a dit quelque chose de particulier ?

Elle hésite.

- Non, il était normal... Enfin, il était anxieux. Nous avions parlé d'argent et d'autres choses matérielles... Si j'avais su que je ne le reverrais jamais...

- Vous disiez qu'il avait installé "un système pour filtrer les entrées" ?

- Oui. Il avait fait mettre des caméras à l'intérieur et l'extérieur de son bar, de telle façon qu'il était impossible d'accéder à son bureau sans passer devant l'une d'elles. Du coup, pour le rencontrer, il fallait se présenter devant sa caméra, et s'il acceptait que vous montiez le voir, il déverrouillait à distance la porte menant à son QG. Seuls avaient le droit de passer ceux qui montraient patte blanche.

- Il passait tout son temps au Chicago Ace ?

- Presque. Pour y entrer ou en partir sans que ça ne se sache, je sais qu'il avait un passage secret.

- Vous le connaissez ?

- Non.


Si vous avez le mot-code CASSEC ou CASITA, rendez-vous au 133.

Si c'était votre 1ère question, vous pouvez maintenant lui demander :

Avec qui Vogel comptait fonder une famille (rendez-vous au 714),

Si elle sait qui sont les "parrains du milieu" qui le menaçaient (rendez-vous au 312).

Si vous avez le numéro de téléphone d'un taxi, vous pouvez lui demander si elle le connaît, au 74.

Si vous connaissez un dénommé Bernie, vous pouvez lui demander si elle en a déjà entendu parler, au 740.

Si vous lui avez déjà posé 2 questions ou si vous tenez à ne pas l'accabler davantage, c'est elle qui va vous demander quelque chose, au 405.