Lorsque l'homme d'affaires vous aperçoit, il manque de recracher son kir et ordonne à ses courtisanes de le laisser un moment. Il vient à vous, la mine peu amène.
- Qu'est-ce que vous faites là, Jacket ?
- Bonsoir à vous, Mr Delmas. Que fais-je ici ? Mais mon enquête, tout simplement ! Une affaire de meurtre à élucider, auriez-vous oublié ?
- Comment avez-vous réussi à vous faire inviter ?
- Je suis un détective au bras plus long que vous ne le pensez.
Vous avez répondu cela avec tant d'aplomb que votre sinistre interlocuteur semble le croire. Il fulmine intérieurement, mais il finit par se détendre.
- Mon petit Jacket, vous êtes plus retors que je ne le soupçonnais.
- Merci du compliment. Venant d'un PDG qui mène une carrière parallèle de malfaiteur, cela n'en est que plus flatteur. Et vous, dites-moi, vous êtes là pour affaires ou... pour l'Agent X ?
- X est ici parmi nous, ce soir, à l'ambassade. Il est là pour transmettre à son contact les plans top secrets qu'il a dérobés dans le coffre de Louis Dattaque après l'avoir supprimé. La revente de ces plans va lui rapporter un pactole colossal. Je ne peux pas laisser une telle affaire me filer sous le nez. Je veux coincer X.
- Comment allez-vous vous y prendre ?
- Je sais que c'est l'ambassadeur son contact. Je ne perds pas notre hôte de vue. Pour votre enquête sur le meurtre de Dattaque, vous feriez bien de faire comme moi. Souhaitons-nous bonne chance.
Sur ce dernier encouragement, dont vous doutez de la pleine sincérité, le PDG-malfaiteur vous laisse et va retrouver ces compagnes de soirée. Pourquoi a-t-il voulu attirer votre attention sur Sakadov ? Était-ce un vrai conseil ou bien a-t-il voulu détourner vos soupçons de lui ?
Rendez-vous au
322.