Paragraphe 22
22
Mlle Zadilova participe personnellement à votre fouille.
- Mmh, je préfère que ce soit vous qui me tripotiez, lui confiez-vous. C'est un plaisir de sentir vos mains de nouveau tout contre moi. Même si je préférais les circonstances précédentes, ajoutez-vous, en vous rappelant cette danse avec elle au bal de l'ambassade.
- Malin ! Comme si c'était le moment de conter fleurette, Nils.
- J'aime nos tête-à-tête, mais ces messieurs en noir semblent ne pas vouloir nous en accorder un nouveau.
La mercenaire vous regarde, déconcertée. Elle n'en revient pas de tant d'audace. Elle ordonne aux ninjas de quitter la salle. Comme ils rechignent, elle s'emporte contre eux :
- Je ne cours aucun danger, voyons ! Vous pensez qu'il est de taille à lutter contre moi ? Pour qui me prenez-vous ?!
Ils finissent par sortir de la resserre, mais restent sur le seuil. Vous êtes seuls dans la pièce avec la belle Slave et avec Bolet, assis menotté dans le coin opposé.
- J'ai connu tête-à-tête plus intimes..., constatez-vous sans détacher votre regard des hommes en noir à la porte.
- Gardez vos yeux pour la plus belle de vos tortionnaires, vous invite-t-elle.
- Me direz-vous enfin votre prénom, belle tortionnaire ?
- Tais-toi, benêt !
Et elle vous embrasse à pleine bouche ! Le baiser est si fougueux que vous tombez à la renverse par terre. Les lèvres pulpeuses s'attardent une longue minute sur les vôtres. La marque d'affection est si soudaine que vous ne parvenez pas à réagir et convenez finalement que le mieux reste d'en profiter. Bolet vous scrute d'un regard noir. Il ne semble pas apprécier que vous batifoliez avec l'ennemie, qui plus est celle qui s'est joué de lui. Elle lui retourne une moue pleine d'un dédain amusé et provocant. Puis elle porte ses lèvres à votre oreille et vous y chuchote des paroles qui vous prennent totalement de cours :
- En discutant avec vous avant-hier, j'ai réalisé que X n'était pas fiable. Si je volais son argent, seriez-vous prêt à vous enfuir avec moi...?
Vous restez sans voix. Vous n'avez pas le temps de répondre quoi que ce soit ; les ninjas pressent Mlle Zadilova de partir. Elle quitte la salle en coup de vent, non sans vous avoir adressé une œillade complice avant de disparaître.
Rendez-vous au 535.
- Mmh, je préfère que ce soit vous qui me tripotiez, lui confiez-vous. C'est un plaisir de sentir vos mains de nouveau tout contre moi. Même si je préférais les circonstances précédentes, ajoutez-vous, en vous rappelant cette danse avec elle au bal de l'ambassade.
- Malin ! Comme si c'était le moment de conter fleurette, Nils.
- J'aime nos tête-à-tête, mais ces messieurs en noir semblent ne pas vouloir nous en accorder un nouveau.
La mercenaire vous regarde, déconcertée. Elle n'en revient pas de tant d'audace. Elle ordonne aux ninjas de quitter la salle. Comme ils rechignent, elle s'emporte contre eux :
- Je ne cours aucun danger, voyons ! Vous pensez qu'il est de taille à lutter contre moi ? Pour qui me prenez-vous ?!
Ils finissent par sortir de la resserre, mais restent sur le seuil. Vous êtes seuls dans la pièce avec la belle Slave et avec Bolet, assis menotté dans le coin opposé.
- J'ai connu tête-à-tête plus intimes..., constatez-vous sans détacher votre regard des hommes en noir à la porte.
- Gardez vos yeux pour la plus belle de vos tortionnaires, vous invite-t-elle.
- Me direz-vous enfin votre prénom, belle tortionnaire ?
- Tais-toi, benêt !
Et elle vous embrasse à pleine bouche ! Le baiser est si fougueux que vous tombez à la renverse par terre. Les lèvres pulpeuses s'attardent une longue minute sur les vôtres. La marque d'affection est si soudaine que vous ne parvenez pas à réagir et convenez finalement que le mieux reste d'en profiter. Bolet vous scrute d'un regard noir. Il ne semble pas apprécier que vous batifoliez avec l'ennemie, qui plus est celle qui s'est joué de lui. Elle lui retourne une moue pleine d'un dédain amusé et provocant. Puis elle porte ses lèvres à votre oreille et vous y chuchote des paroles qui vous prennent totalement de cours :
- En discutant avec vous avant-hier, j'ai réalisé que X n'était pas fiable. Si je volais son argent, seriez-vous prêt à vous enfuir avec moi...?
Vous restez sans voix. Vous n'avez pas le temps de répondre quoi que ce soit ; les ninjas pressent Mlle Zadilova de partir. Elle quitte la salle en coup de vent, non sans vous avoir adressé une œillade complice avant de disparaître.
Rendez-vous au 535.