Un animal blessé est toujours plus venimeux. Vous préférez jouer la prudence. La belle Slave est sincèrement déçue de votre refus. Sans desserrer les lèvres, elle reprend sa mallette et se dirige vers la porte. Mais, brusquement, elle revient vers vous précipitamment et dépose un dernier baiser sur vos lèvres.
- Quel dommage que nous ne nous soyons pas connus dans d'autres circonstances... J'espère que nous nous reverrons, Nils.
Demeuré seul dans votre cabinet, il ne vous reste plus qu'à vous coucher sur votre canapé et dormir, après avoir pris soin de refermer cette fichue porte à clef et de l'avoir barricadée avec une chaise. Vous ne parvenez pas à trouver le sommeil, ne sachant pas si vous avez pris la meilleure décision, au bout du compte. Vous teniez la seule personne, semble-t-il, capable de vous apprendre qui est l'Agent X et vous avez laissé filer cette chance. Pourtant, il y avait quelque chose qui clochait dans l'attitude étonnante de Mlle Zadilova. Quelque chose de malsain, de faux, peut-être de dangereux. Si sa peine face à votre refus avait l'accent de la sincérité, vous avez l'impression d'avoir échappé à un piège.
Vous étiez bien loin de vous douter, au début de cette enquête, que le
simple meurtre pour lequel vous aviez été engagé s'avérerait une vaste affaire d'espionnage. Vous avez beau chercher une logique, il vous semble qu'il y a quelque chose de bizarre là-dedans. On veut vous faire croire quelque chose, mais la réalité est tout autre... Peut-être avez-vous déjà trouvé la réponse...
Le lendemain matin, le commissaire vous attend en voiture en bas de votre immeuble. Vous préférez ne rien lui dire au sujet de Mlle Zadilova. Il vous conduit au building Dattaque, pour un événement qui va peut-être mettre un point final au mystère entourant le meurtre de Louis Dattaque.
Si, lors de votre enquête, vous avez fouillé une chambre d'hôtel, rendez-vous au
880. Sinon, rendez-vous au
565.