L'héritier Dattaque a été pris dans la farandole et, visiblement, cela l'amuse comme un fou. Ce n'est pas ce soir qu'il négociera de gros contrats pour son entreprise. Vous le suivez des yeux jusqu'à la fin de la danse. Il va alors se chercher un verre au buffet et, vous apercevant, il vient à votre rencontre.
- Jacket, vous devriez vous amuser un peu plus ! Vous êtes là pour votre enquête, c'est ça ?
Vous allez lui répondre quand soudain, des cris retentissent dehors ! Suivis de violents bruits de lutte. L'émoi gagne la foule, on se demande ce qu'il se passe. Vous, vous ne vous posez pas de questions et vous vous précipitez dans les jardins. Une bagarre y a éclaté : des invités en smoking contre le personnel de sécurité de l'ambassade. D'autres convives accourent et interviennent pour les séparer, en brandissant des insignes et en criant "Police !" Que se passe-t-il donc ? Une espèce de fumée, comme celle d'un fumigène, s'élève de derrière le bâtiment. Vous apercevez alors, surgissant de ladite fumée, une ombre qui s'enfuit en direction du muret au fond du jardin. À part vous, personne ne semble l'avoir vue. Les policiers en civil sont occupés à passer des menottes. N'écoutant que votre instinct, vous vous lancez à la poursuite du fuyard. Au prix d'un sprint énorme, vous gagnez du terrain sur lui. Revenu à sa hauteur, vous vous jetez sur lui et le plaquez par terre. Il se débat vigoureusement mais vous êtes plus fort. Vous parvenez à l'immobiliser. Les lampadaires des jardins ont été allumés, aussi pouvez-vous distinguer les traits de votre captif : un homme aux cheveux noirs gominés, qui vous darde un regard furieux. Peut-être l'aviez-vous déjà repéré dans la salle de bal.
- Je le tiens ! Je le tiens ! Venez par ici ! criez-vous pour avoir du renfort.
Les policiers en civil accourent auprès de vous.
- C'est lui ! leur montrez-vous. Il tentait de s'enfuir !
Mais, à votre hébétude la plus totale, c'est de vous qu'ils se saisissent !
- Arrêtez, vous faites une erreur ! Je suis détective ! C'est lui qu'il faut arrêter !
Les policiers ne semblent pas vous écouter. L'homme aux cheveux gominés se relève et, au lieu de s'enfuir, se plante devant vous en hochant de la tête. Devant votre stupéfaction, il se présente : Commandant Cyprien Montanes, du contre-espionnage.
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367.