peine dites-vous avoir rencontré la fille de Louis Dattaque que le visage de Laurent s'éclaire.

- Elle m'a dit que tu avais été très gentil avec elle. Je suis content que tu aies fait preuve de tact dans l'épreuve qu'elle traverse. Je suis satisfait de t'avoir choisi comme détective pour l'entreprise.

- Je me demande comment tu peux savoir cela. Je viens de la quitter.

Votre ami est décontenancé par votre question.

- C'est... c'est simple. Je viens de l'avoir au téléphone.

- C'était donc elle, votre coup de fil..., pense Cardoze à haute voix.

- Elle t'a téléphoné pour te dire ce qu'elle pensait de moi ? vous étonnez-vous.

- En fait, c'est moi qui lui téléphonais pour savoir si tout allait bien. J'ai été tellement pris ce matin que je n'ai pas eu le temps d'avoir cette élémentaire courtoisie que de prendre de ses nouvelles. Après tout, c'est elle la plus proche parente du défunt, donc la plus affectée par son assassinat.

- Mr Dattaque avait un fils également, si je ne m'abuse ? fait remarquer le commissaire.

- Lui ? Certes... Mais il n'était pas aussi proche de son père que ne l'était Anne-Sophie... je veux dire, Mlle Dattaque.

- Et toi, tu es proche d'elle comment ?

De plus en plus rouge comme une pivoine, Laurent se met à bafouiller :

- Il... il se trouve que j'entretiens des rapports très cordiaux avec Mlle Dattaque. Son père pouvait être fier d'elle. Elle est sa digne héritière. Je… je suis heureux de bien m'entendre avec elle et qu'elle me témoigne de la confiance.

Votre ami semble tellement gêné quand il parle d'Anne-Sophie Dattaque qu'il en est touchant.


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