- X s'en est tiré hier, poursuit le trafiquant d'armes. Pour les plans, c'est râpé. Mais je commence à bien connaître l'animal. Son orgueil va le pousser à voler le prototype MB409201, qui va de pair avec les plans. Je tâcherai de le coincer lors du transfert de l'objet en question à l'État-major. Je n'aurai pas les plans, mais mon amour-propre sera satisfait.

- Vous pensez que c'est à cette occasion qu'il va opérer ? Pourquoi ne le vole-t-il pas dès maintenant ?

- Tant que le prototype est en sécurité dans un laboratoire, la garde y est trop renforcée pour espérer en approcher, même pour l'Agent X. Alors que demain, pendant le convoyage, il a sa chance.

- Vous avez dit "demain" ?

- Oui. C'est demain matin qu'aura lieu le transfert à l'État-major. Vous ne saviez pas ? Montanes ne vous l'a pas dit ?

Il s'en est bien gardé, le policier d'élite.

- Et vous, comment êtes-vous au courant de la date du convoyage ? lui retournez-vous. N'est-ce pas une info secret défense ? Seules l'armée et l'entreprise Dattaque doivent être dans la confidence.

- C'est le Colonel qui me l'a dit, tout simplement. Vous n'aviez pas deviné ? Si c'était lui l'Agent X, il ne serait pas très malin, vous voyez. Il m'a même révélé tout le trajet qu'empruntera le convoi du prototype.

- Puis-je me joindre à vous demain ?

- Certainement pas. C'est le genre d'opération que je ne confie qu'à mes plus fidèles lieutenants, do you see ! Je reprendrai contact avec vous ultérieurement. Mes hommes vont vous reconduire.

Ses sbires vous bandent les yeux à nouveau et vous emmènent. Ils vous ramènent au commissariat en camionnette comme vous en êtes venu. Ils ont déjà tourné à l'angle de la rue lorsque vous enlevez le bandeau sur vos yeux. Notez le mot-code "VOLPRO" dans votre Journal d'Enquête.


Si vous racontez à Cardoze ce qu'il vient de vous arriver, rendez-vous au 828.

Sinon, si vous avez loué un smoking hier, vous devez le rapporter, au 475.

Si vous n'avez pas loué de smoking, la matinée touche à sa fin, rendez-vous au 403.