Vous vous ruez vers la sortie en espérant le prendre de vitesse, mais l'homme est plus leste qu'il ne paraît. Il vous saute dessus et vous assène un violent coup de matraque ! Assommé, vous tombez à la renverse en vous tenant la tête de douleur.
Au milieu des cloches qui carillonnent, vous entendez arriver les trafiquants, furieux. Ils forment un cercle autour de vous. Sans un mot, ils vous attrapent par le col et vous attachent les mains dans le dos. Ils vous fouillent ; si vous avez un poing américain et/ou un téléphone portable, ils vous les confisquent (effacez-les de votre Journal d'Enquête).
- Il a vu nos visages, dit l'un d'eux.
- Peu importe, amenons-le au boss.
Sans se soucier de votre blessure, ils vous conduisent sans ménagements dans la salle de leur officieuse réunion et vous font asseoir sur une chaise. La table est couverte des reliefs d'un repas arrosé et les murs sont tapissés de plannings et de schémas. L'homme qu'ils appelaient "Lord" se tient debout face à vous. Il s'est coiffé d'un feutre noir et a enroulé son visage dans une écharpe blanche pour masquer ses traits et sa voix. Mais vous pouvez voir ses yeux noirs qui brillent en vous dévisageant et, bien que sonné, vous identifiez sans problème son accent anglais quand il s'adresse à l'un de ses subalternes :
- Alors comme ça, nous avons un intrus. À qui ai-je affaire ?
- Un dénommé Nils Jacket, à en croire ses papiers d'identité. Inconnu au bataillon.
Soulignez le mot-code ZORDEM dans votre Journal d'Enquête. Lord s'adresse à vous :
- Tu ne manques pas d'audace, blanc-bec, pour oser t'introduire ici, à la barbe des services de sécurité, et nous espionner ! Tu ne croyais quand même pas pouvoir t'en tirer comme ça, j'espère !
Au moment où il dit ça, vous remarquez que son il droit est victime d'un clignement compulsif, comme un tic.
- Bon, trêve de bavardages, je suis pressé. Dis-moi juste une chose : est-ce que tu bosses pour l'Agent X ?
Vous le regardez, incrédule. Répondez vite avant qu'il ne remarque votre étonnement.
Si vous lui répondez que oui, rendez-vous au
119.
Si vous répondez que non, rendez-vous au
762.
Si vous dites ne pas savoir de quoi il parle mais que vous aimez bien son chapeau, rendez-vous au
582.