Vous lui demandez son prénom. Dans un moment aussi intime, l'appeler "Mademoiselle" ou "ma chère" semble devenu un peu incongru.
- Peu importe mon prénom, répond-elle. Je n'en ai plus, je suis une espionne, mon identité a disparu depuis si longtemps.
- Comment je fais pour t'appeler, alors ? protestez-vous. Un amant qui murmure ton prénom à l'oreille, accompagné de mots d'amour, ce serait plus romantique, tu ne crois pas ?
- Tût-tût, trouve autre chose. Du moment que tu ne m'appelles pas "baby".
- Je vais t'appeler "tsarine". Ça t'irait bien.
Vous voyez à son sourire presque enfantin que votre idée lui sied complètement. Vous lui murmurez les mots d'amour promis à l'oreille, ce qui la ravit au plus haut point. Très vite vous n'êtes plus en mesure de vous concentrer correctement sur une conversation.
Plus tard, alors qu'un calme irréel s'est abattu après le déluge, vous voulez lui poser d'autres questions, mais elle s'est endormie. Elle paraît complètement éreintée. Pas seulement par vous, pas seulement par l'après-midi mouvementé que vous avez vécu ensemble. C'est plus qu'une fatigue physique. La vie d'espionne est difficile. Il doit être quasiment impossible de dormir en se sentant en sécurité. C'est ce à quoi est en train de goûter Mlle Zadilova. Si elle est experte en mensonges et en manipulations, le sourire qu'elle a maintenant, dans son sommeil, est authentique, pur.
En profitez-vous pour aller examiner sa mallette ? (rendez-vous pour cela au
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Ou bien restez-vous dormir avec elle ? (rendez-vous au
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