Vous avez la surprise de reconnaître Robert Bolet.
- Qu'est-ce que vous faites là ? vous étonnez-vous.
- Je vous cherchais. Il faut que je vous parle.
- Comment saviez-vous que vous me trouveriez là ?
- Simple déduction. Je veux vous parler de notre affaire, le meurtre de Louis. Je me suis trompé sur votre compte. Je pensais que ce bon à rien de Loyson engagerait le premier crétin venu. Je le pensais même capable d'embaucher l'un de ses anciens camarades de classe, pour vous dire ! Mais je pense que vous êtes quelqu'un d'efficace, Mr Jacket.
- Qu'est-ce qui vous a fait changer d'avis ?
- J'ai suivi votre enquête aujourd'hui. Je sais que vous avez les capacités de démasquer l'assassin de Louis.
- Où voulez-vous en venir ?
- Je cache beaucoup de choses à tout le monde depuis le début de cette affaire. Je ne puis parler à la police, car il s'agit d'une affaire qui touche à la défense nationale.
- C'est-à-dire ? Soyez plus clair, Mr Bolet.
- Vous n'êtes pas sans savoir que notre entreprise, Dattaque Industries, a l'État pour client principal. Loyson n'a pas manqué d'informer le Ministre de l'Intérieur du caractère criminel du décès de Louis Dattaque. Mais le gouvernement ne sait pas tout. Or, s'il apprenait ce qui se passe en réalité, nous serions fichus, virés, éjectés.
- Et que se passe-t-il
en réalité ?
- Un ennemi de notre pays, le plus redoutable ennemi qui soit, fait peser une terrible menace sur notre patrie. Mais je ne peux pas parler ici. Partons et allons chez moi.
-
Partir... là, maintenant ? faites-vous hébété. Mais... mon repas ? Je l'ai payé...
L'homme d'affaires jette un billet de 10 sur la table, et vous fixe intensément.
- Dites-moi juste une chose, demandez-vous. Le nom de ce "redoutable ennemi".
Bolet garde le silence un instant puis, d'une voix basse pleine de gravité, il lâche :
- L'Agent X.
Si vous acceptez de le suivre, rendez-vous au
462.
Si vous refusez, rendez-vous au
645.