Elle parvient à rester de glace, mais vous sentez le feu bouillir en elle.

- Que faites-vous ici ? se contente-t-elle de dire.

- Vous ne pensiez pas que l'on peut se débarrasser de Nils Jacket aussi facilement, quand même ? Oh, votre chauffeur a bien tenté sa chance... mais sans succès, dommage pour vous. Et je n'allais pas manquer ce bal qui promet d'être très intéressant.

- Je vous avais sous-estimé, apparemment.

- Juste une question : pourquoi avez-vous voulu me faire tuer hier soir ?

Elle se mord les lèvres de rage.

- Parce que vous en saviez trop. Bolet est un sentimental, pas moi. Il a commis l'erreur de vous mêler à notre opération, mais n'a pas eu le courage de vous faire taire. C'est un scribouillard peureux. Il pensait que vous rentreriez tranquillement chez vous et nous laisseriez agir sans rien dire. J'ai préféré agir à ma manière.

- Que craigniez-vous ? Que je vous gêne dans votre plan ? Que je vous empêche de mettre la main sur l'Agent X ? C'est ridicule ! Moi aussi je veux arrêter l'assassin de Louis Dattaque.

- Alors pourquoi avoir refusé l'offre de Bolet ?

- Je n'aime pas me compromettre avec des gens louches. En particulier lorsqu'ils prétendent œuvrer pour une juste cause et, la minute d'après, n'hésitent pas à faire perpétrer un meurtre. Je suis certain que Bolet et vous avez une idée inavouable derrière la tête.

Elle ne répond rien ; elle vous fusille du regard.


Quelle action vous paraît la plus judicieuse dans cette situation tendue ?

Profiter de l'occasion pour l'arrêter, ici en plein bal, pour la tentative de meurtre sur votre personne ? (rendez-vous au 874)

L'inviter à danser ? (rendez-vous au 289)

L'emmener à l'écart pour lui parler discrètement et pour la menacer ? (rendez-vous au 196)