Paragraphe 108
108
Le contre-espion étouffe un hoquet de rage et de stupéfaction quand vous le nommez. Toute l'assemblée est abasourdie par votre accusation inattendue. On se demande si vous ne faites pas une mauvaise blague. Comme tout le monde est trop interloqué pour prendre la parole, vous en profitez pour exposer votre théorie :
- Parmi tous les protagonistes de cette affaire, il y en a un qui n'a jamais d'alibi, qui est toujours là quand frappe l'Agent X mais à qui on de demande jamais aucun compte : Cyprien Montanes. Il se trouvait au bal de l'ambassade et affirme s'être absenté pour tourner une vidéo de l'Agent X... sur laquelle, comme par hasard, le visage de l'espion est coupé. Qui nous dit qu'en réalité, ce n'était pas lui à l'intérieur du bureau de l'ambassadeur ? Il se trouvait dans la pièce contiguë. Il lui était facile de placer la caméra à sa convenance. Quand j'ai poursuivi celui que je pensais être le coupable, qui est-ce que j'ai plaqué ? Cyprien Montanes ! C'est normal, finalement, que nos services du contre-espionnage n'aient jamais réussi à mettre la main sur l'Agent X, si X est l'un de leurs cadres ! De sa position, il lui est aisé de trafiquer les preuves contre X pour se disculper, en coupant les visages sur chaque vidéo, par exemple. Le commandant Montanes suit X depuis longtemps... parce qu'il est X.
Votre auditoire a le souffle coupé par ces révélations. Votre accusé, lui, semble prêt à vouloir vous étrangler. Le Ministre, de son côté, ne sait sur quel pied danser. Il a toute confiance en son fonctionnaire, mais vous lui avez mis le doute.
- Ce que vous nous dites, Jacket, est une accusation gravissime, contre un agent de l'État. J'espère que vous avez une preuve indéniable et irréfutable de la culpabilité du commandant.
Quelle est votre preuve contre Montanes ?
Si vous avez une preuve de sa complicité avec Mlle Zadilova, rendez-vous au 123.
Si vous avez une preuve qu'il se trouvait au building Dattaque le soir du meurtre de Louis Dattaque, rendez-vous au 521.
Si vous avez remarqué qu'il avait un aspect physique commun avec l'Agent X, parlez-en au 44.
Si vous avez passé la nuit à l'hôpital à cause de Montanes, vous pouvez expliquer que c'était un acte délibéré de sa part ; rendez-vous au 241.
Si vous avez une autre explication, exposez-la au 27.
- Parmi tous les protagonistes de cette affaire, il y en a un qui n'a jamais d'alibi, qui est toujours là quand frappe l'Agent X mais à qui on de demande jamais aucun compte : Cyprien Montanes. Il se trouvait au bal de l'ambassade et affirme s'être absenté pour tourner une vidéo de l'Agent X... sur laquelle, comme par hasard, le visage de l'espion est coupé. Qui nous dit qu'en réalité, ce n'était pas lui à l'intérieur du bureau de l'ambassadeur ? Il se trouvait dans la pièce contiguë. Il lui était facile de placer la caméra à sa convenance. Quand j'ai poursuivi celui que je pensais être le coupable, qui est-ce que j'ai plaqué ? Cyprien Montanes ! C'est normal, finalement, que nos services du contre-espionnage n'aient jamais réussi à mettre la main sur l'Agent X, si X est l'un de leurs cadres ! De sa position, il lui est aisé de trafiquer les preuves contre X pour se disculper, en coupant les visages sur chaque vidéo, par exemple. Le commandant Montanes suit X depuis longtemps... parce qu'il est X.
Votre auditoire a le souffle coupé par ces révélations. Votre accusé, lui, semble prêt à vouloir vous étrangler. Le Ministre, de son côté, ne sait sur quel pied danser. Il a toute confiance en son fonctionnaire, mais vous lui avez mis le doute.
- Ce que vous nous dites, Jacket, est une accusation gravissime, contre un agent de l'État. J'espère que vous avez une preuve indéniable et irréfutable de la culpabilité du commandant.
Quelle est votre preuve contre Montanes ?
Si vous avez une preuve de sa complicité avec Mlle Zadilova, rendez-vous au 123.
Si vous avez une preuve qu'il se trouvait au building Dattaque le soir du meurtre de Louis Dattaque, rendez-vous au 521.
Si vous avez remarqué qu'il avait un aspect physique commun avec l'Agent X, parlez-en au 44.
Si vous avez passé la nuit à l'hôpital à cause de Montanes, vous pouvez expliquer que c'était un acte délibéré de sa part ; rendez-vous au 241.
Si vous avez une autre explication, exposez-la au 27.