Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 117

117
Quand vous reprenez connaissance, vous vous trouvez alité dans une chambre d'hôpital. Un docteur plein de bonhomie se tient debout à côté de vous, accompagné de deux infirmières au visage soucieux.

- Eh bien, voilà, notre monsieur se réveille. Je vous avais dit de ne pas vous inquiéter, mesdemoiselles.

Il est midi passé. Le médecin vous apprend qu'après avoir reçu une balle lors de l'attaque du convoi, vous avez été conduit ici d'urgence par le SAMU. Une attaque spectaculaire dont tout le monde parle en ville, à cette heure. Fort heureusement pour vous, le gilet pare-balles que vous portiez vous a sauvé la vie. Votre blessure ne s'avère que superficielle. Plus de peur que de mal. Vous avez été ébranlé par la puissance d'impact du Magnum qui vous a tiré dessus. La balle n'a pas complètement traversé votre protection, mais suffisamment pour vous mettre hors de combat. Un sacré choc, qui va vous valoir de finir la journée et de passer la nuit en observation.

Vous avez une visite. Le commissaire Cardoze est venu voir si vous alliez bien. Il vous confirme que c'est Montanes qui vous a touché accidentellement lors de l'attaque. Il pensait que vous étiez resté dans la voiture, il vous a pris pour l'Agent X. Il a été soulagé quand le docteur lui a appris que vous étiez hors de danger. Mais il n'a pas daigné venir ici à l'hôpital vous présenter des excuses... Maintenant que X dispose des plans ET du prototype du système de défense, rien ne l'empêche plus désormais de livrer à l'ennemi ces secrets vitaux pour la sécurité du pays. L'arrêter avant qu'il ne disparaisse de la circulation avec son précieux butin est la priorité absolue de Montanes. Il passera vous voir plus tard... Cet officier du contre-espionnage semble froid et obnubilé par sa mission d'arrêter X. Une véritable obsession.

Cardoze vous explique que c'est la panique en ville, suite à cette attaque spectaculaire et dévastatrice. Tout le quartier des quais est paralysé.

- Montanes vous a-t-il expliqué comment X s'y était pris pour réussir son coup ? tenez-vous à savoir.

- L'espion avait un complice infiltré : un militaire félon qui, à l'aide de fumigènes toxiques, a mis ses camarades hors de combat et s'est enfui au nez et à la barbe de tout le monde avec le prototype. Hélas pour lui, son employeur l'a tué d'une rafale de pistolet-mitrailleur avant de disparaître. Le cadavre a été retrouvé sur les lieux de l'attaque.

- Est-on sûr que c'est bien X qui a fait le coup ?

- Montanes m'a dit qu'il a vu notre homme : il était vêtu de noir et portait un masque vénitien qui lui cachait le visage. Il a repéré que sa main était agitée d'un tic nerveux et il a aussi entendu son complice l'appeler "Mr X". Ce serait donc bien X qui aurait fait le coup, en personne. Montanes a voulu leur tirer dessus, mais il suffoquait trop à cause du gaz ; il a perdu la notion de l'espace et c'est vous qu'il a eu...

- Il sait comment X s'est enfui ?

- Il a entendu un moteur, celui d'une moto, m'a-t-il dit. Il n'en savait pas plus.

Vous demeurez songeur. Cette fois, vous sentez que la fin de votre enquête approche. Montanes va-t-il réussir à arrêter X avant qu'il n'ait quitté le pays ? Vous, vous êtes cloué sur ce lit d'hôpital...


Si l'un ou l'autre des mots-codes BOGAVU ou STYBOG est inscrit sur votre Journal d'Enquête, rendez-vous au 537. Si ce n'est pas le cas, rendez-vous au 221.