Un simple coup de fil de Sophie et vous savez où se trouve Sakadov cet après-midi : à son ambassade. Vous montez en voiture avec Cardoze, direction la périphérie de la ville. La villa luxueuse qui sert d'ambassade à la Biélorussie se situe à l'orée d'un petit bois. Vous vous garez à distance, en haut d'une petite montée. Aucune grille ne ceint le domaine, mais une haute haie de buissons le cache des regards. De votre point de vue en hauteur, le commissaire peut aisément observer l'intérieur de la propriété avec ses jumelles. Plusieurs escouades de gardes armés de mitraillettes patrouillent aux abords.

- Ils sont là depuis hier matin, vous explique Cardoze. Depuis le bal. Officiellement pour éviter toute nouvelle intrusion d'espions. Tu parles ! En fait, maintenant qu'on lui a transmis les plans, Sakadov veut dissuader les autorités de notre pays de tenter quoi que ce soit d'officieux contre lui pour récupérer les plans. J'avais placé des hommes ici en surveillance 24h/24, mais Montanes les a relevés de cette mission eux aussi.


Vous ne pouvez pas pénétrer dans l'ambassade sans causer d'incident diplomatique. Vous restez en planque une bonne partie de l'après-midi, dans l'espoir que Sakadov pointe le bout de son nez. Les heures passent. Aussi dépité que vous que cette piste ne donne rien, votre compagnon d'infortune regrette de ne pas assister plutôt au conseil d'administration de Dattaque. C'est alors que vous apercevez du mouvement dans la cour de la propriété. Deux voitures noires aux vitres teintées sortent de l'ambassade et prennent la direction de la ville. Elles passent juste devant l'endroit où vous êtes cachés.

- Elles n'ont pas de plaques d'immatriculation diplomatiques, fait remarquer Cardoze. Sakadov ne doit pas être dedans.


Si vous lui dites de les suivre quand même, rendez-vous au 51.

Si vous préférez rester en planque là où vous êtes, rendez-vous au 642.