Votre interlocuteur hésite. Il allait vous répondre quelque chose, mais finalement se ravise et fait celui qui n'en sait rien. Le coffre-fort devait, selon lui, contenir les papiers personnels de Louis Dattaque, ainsi que des documents confidentiels certainement top secret. Dattaque Industries est une société d'armement, il ne faut pas l'oublier.

- Je suis étonné que quelqu'un qui a travaillé si étroitement avec Louis Dattaque ignore les projets top secret de l'entreprise, lui faites-vous remarquer.

Il hésite de nouveau, piqué au vif, puis finit par lâcher le morceau :

- Bon, ok, je sais quels types de plans étaient dans ce coffre. Notre société a signé il y a peu de temps un juteux contrat d'armement avec l'État, portant sur de nouvelles technologies de pointe révolutionnaires. Avec ce contrat, nous sommes assurés de rester le leader européen incontesté du marché de l'armement. Seulement voilà, je n'ai pas le droit de vous en parler. Le dossier est classé top secret sûreté nationale, et vous n'êtes pas accrédité par le Ministère de la Défense.

Notez le mot-code "DECONT" dans votre Journal d'Enquête ; si vous l'avez déjà, remplacez-le par le mot "PRIDEF".


Robert Bolet vous dit qu'il est midi, pour signifier la fin de l'entretien qu'il vous accordait. Vous le remerciez de son concours. Il vous demande de le tenir informé de l'évolution de votre enquête. Il tient à ce que le meurtrier de son vieil ami soit mis sous les verrous, et vite.

Vous saluez l'accorte secrétaire et sortez de l'immeuble, pour rejoindre le commissaire Cardoze au restaurant convenu pour votre rendez-vous. Un rendez-vous au 29.