Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 148

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Vous atteignez le camion où était transporté le prototype. Les portes de la remorque sont grandes ouvertes. Les soldats en sont sortis et ils errent hagards, se demandant ce qu'ils doivent faire, comme un escadron de fourmis désorganisé. Ils ne comprennent pas ce qui leur arrive. Ils n'arrêtent pas de tousser, leurs yeux sont irrités. Le gaz des bombes fumigènes est toxique, vous l'avez compris. Grâce au solidox, vous n'avez pas besoin de reprendre votre respiration. Vous n'inhalez rien. Hélas, le gaz irrite également les yeux et vous avez de plus en plus de mal à tenir les vôtres ouverts. Où est donc passé Montanes ? Vous ne le voyez nulle part.

Vous entendez soudain une pétarade du côté de la berge, comme une rafale de pistolet-mitrailleur. Puis le bruit d'un moteur qui vrombit. Vous vous élancez dans cette direction. Un nouveau coup de feu éclate alors, plus près de vous et, tout d'un coup, une douleur fulgurante vous frappe en plein thorax avec la force d'une locomotive ! Vous êtes projeté en arrière et vous restez cloué au sol. La douleur est si inouïe que vous ne sentez plus votre corps. Vous sentez la fumée. Vous voyez les jambes des militaires qui courent tout autour de vous. Vous oyez le bruit d'un moteur qui s'éloigne. Vous distinguez à peine la vague silhouette de Montanes qui se penche sur vous. Vous saisissez ses mots :

- Grand Dieu, c'est mon tir qui l'a touché.

Et vous sombrez dans l'inconscience.


Rendez-vous au 117.