Décontenancée l'espace d'un instant, elle sourit et ressort de la voiture pour mettre sa main contre votre torse.
- Vous ne pouvez déjà plus vous passer de moi ? demande-t-elle, faussement innocente.
- Vous avez bien compris.
- Si vous ne pouvez pas attendre jusqu'à demain soir, cela vous dirait-il que nous nous revoyions demain après-midi ? vous glisse-t-elle à l'oreille pour que son chauffeur n'entende pas.
- J'en serais heureux.
- Vous faites une bêtise, Nils.
À voix basse, elle vous donne rendez-vous demain à 2h50 de l'après-midi, dans les jardins de l'Hôtel de Ville. Puis elle finit par remonter en voiture, à la satisfaction de son domestique. Vous la regardez démarrer, content de vous, puis retournez auprès de la limousine de Bolet. Son chauffeur vous jette un regard de désapprobation ; il n'a pas l'air de goûter votre outrecuidance. Mais il consent à vous raccompagner, au
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