L'homme politique explose de rire. Il se tourne vers Montanes :
- Je ne savais pas que nous avions un comique parmi nous.
- Je vous l'avais dit, Monsieur...
L'assemblée paraît quelque peu déconcertée après votre affirmation. Dans une situation aussi critique, personne ne s'attendait à ce que vous sortiez une chose pareille. Pas question pour autant de vous laisser déstabiliser ou dénigrer ; vous n'hésitez pas à affirmer le sérieux de votre idée :
- Dans cette affaire, on a souvent voulu orienter mon enquête sur la piste de l'Agent X. Un espion légendaire que personne n'a jamais vu et auquel on prête des capacités hors du commun. Or, j'ai eu beau retourner les faits dans tous les sens, il m'est apparu que non, l'Agent X ne pouvait pas exister. Mon confrère enquêteur le commissaire Cardoze m'avait suggéré la bonne réponse : X est un mythe.
- Toutes les polices du pays sont à la recherche d'un espion et vous, vous nous dites qu'il n'existe pas ? ironise Montanes. Quelle est votre théorie pour affirmer une telle ânerie, Mr le super détective ?
Que répondez-vous ?
L'Agent X est un personnage fictif joué par plusieurs individus complices, pour leur servir d'alibi ? (rendez-vous au
673)
Les crimes sur lesquels vous enquêtez ont été commis par des auteurs indépendants les uns des autres, qui ont emprunté tour à tour le pseudonyme mythique de l'Agent X ? (rendez-vous au
560)
Le meurtre de Louis Dattaque est en réalité un crime passionnel, qui a été maquillé pour faire croire qu'il avait été commis par un espion au nom mythique, qui sert de bouc émissaire ? (rendez-vous au
157)