Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 212

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Votre ami vous demande de bien vouloir le suivre jusqu'au bureau de Mr Dattaque. Vous remarquez que le bureau de Loyson n'est qu'à un couloir de celui de feu son patron. Le couloir fait un coude et seule une double porte battante coupe-feu sépare les deux espaces. C'est étonnant que votre ami n'ait rien entendu hier soir si Dattaque se faisait égorger.

Lorsque vous arrivez devant le bureau où le meurtre a été perpétré, vous êtes arrêtés par des policiers postés devant la porte défoncée. Ils reconnaissent vite Loyson, qui vous présente comme l'enquêteur de l'entreprise. Ils vous laissent entrer sans problème : les experts de la police scientifique sont déjà passés et ont effectué leurs relevés et analyses. Les lieux sont à vous. Ils vous invitent à aller, lorsque vous aurez fini votre inspection, voir le commissaire qui a été chargé de l'affaire.

Vous découvrez enfin la scène du crime. Le bureau de Dattaque est encore plus grand que celui dont vous venez. Meubles d'acajou, moquette luxueuse, bibelots de prix, tout y est encore plus cher ici. Un grand aquarium occupe le meuble du fond. Il n'y a aucune trace de lutte. Vous vous approchez du bureau et, juste derrière, vous découvrez une vilaine tache de sang sur la moquette. Le contour d'une silhouette humaine étendue a été tracé sur le sol pour délimiter l'emplacement du cadavre. C'est là qu'a été tué Mr Dattaque. C'est ici même que reposait le corps.

En relevant la tête, vous découvrez sur le mur quelque chose que vous n'aviez pas remarqué jusqu'alors. Quelque chose d'étonnant et de particulièrement troublant : une énorme croix en forme de X y a été tracée... avec du sang. Celui de la victime, vraisemblablement. Qu'est-ce que cela veut dire ?

- Tu ne m'as pas parlé de gribouillis, dites-vous à votre ami en désignant le mur avec votre menton.

- C'est que... je ne voyais pas en quoi c'était important... C'est important ?

Vous levez les yeux au ciel en guise de réponse.

Dans le mur, à côté de ce sinistre graffiti, s'ouvre un petit coffre. Il doit habituellement se trouver caché derrière un tableau, mais on a fait coulisser ce dernier de côté sans prendre la peine de le remettre en place, et le coffre est resté grand ouvert. Vide. Vous interrogez Loyson du regard. La mine dépitée, il vous explique que c'était le coffre personnel de Dattaque. Lui seul en connaissait la combinaison, ainsi que le contenu. Tout a disparu.

- Lui seul en connaissait la combinaison, mais combien de personnes savaient qu'il y avait un coffre à cet endroit ? demandez-vous.

- Tous ses proches collaborateurs, je suppose...

Vous vous demandez si vous ne tenez pas là le mobile du crime.

Vous examinez à présent la rangée de fenêtres qui éclaire le bureau. Quatre fenêtres coulissantes côte à côte, qui donnent sur la cour. Si le garde du corps dit vrai et qu'il n'a laissé personne entrer par la porte, cela voudrait dire que l'assassin se serait introduit par là. Vous vous assurez qu'il n'y a pas d'autre entrée que la porte et la fenêtre avant de réfléchir... Il semble difficile à croire qu'une personne venue de l'extérieur ait pu faire le coup. Vous ne relevez aucune trace d'effraction sur les fenêtres. Vous notez juste que l'une d'elle n'était pas verrouillée de l'intérieur.

- C'est la fenêtre qui était grande ouverte quand nous sommes entrés, précise Laurent.


Ayant fait le tour des lieux et n'y trouvant plus rien d'intéressant, vous ne vous mettez pas davantage en retard et allez voir le commissaire qui a été chargé de l'affaire. Rendez-vous au 9.