La belle Slave est sincèrement déçue de votre refus. Elle prend une moue désabusée :
- Je comprends : je suis une méchante et toi tu es le champion de la justice, siffle-t-elle en se mordant la lèvre. C'est normal que tu ne veuilles pas t'acoquiner avec une femme comme moi.
Les yeux embués de larmes, elle reprend sa mallette et se dirige vers la porte. Mais, brusquement, elle revient vers vous précipitamment et dépose un dernier baiser sur vos lèvres.
- Quel dommage que nous ne nous soyons pas connus dans d'autres circonstances... J'espère que nous nous reverrons, Nils.
Avant de franchir le seuil de votre cabinet, elle ajoute :
- Pour trouver X, ne cherche pas qui avait un mobile pour tuer Louis Dattaque et son fils. Cherche celui qui n'en avait pas.
Et elle disparaît.
Resté seul dans votre cabinet, vous ne savez pas si vous avez pris la meilleure décision. Vous teniez la seule personne, semble-t-il, capable de vous apprendre qui est l'Agent X et vous avez laissé filer cette chance. Pourtant, il y avait quelque chose qui clochait dans l'attitude surprenante de Mlle Zadilova. Quelque chose de malsain, de faux, peut-être de dangereux. Si sa peine face à votre refus avait l'accent de la sincérité, vous avez l'impression d'avoir échappé à un piège. Le plus intrigant reste la dernière phrase qu'elle a prononcée avant de partir. Est-ce un indice pour démasquer l'Agent X ? Si oui, que veut-il bien dire ?
L'arrivée du commissaire Cardoze vous tire de vos réflexions. Il est venu vous chercher en voiture et il attend en bas de votre immeuble. Vous préférez ne rien lui dire au sujet de Mlle Zadilova. Il vous conduit au building Dattaque, pour un événement qui va peut-être mettre un point final au mystère entourant le meurtre de Louis Dattaque.
Si, lors de votre enquête, vous avez fouillé une chambre d'hôtel, rendez-vous au
880. Sinon, rendez-vous au
565.