Vous montez les marches doucement pour ne pas les trop faire grincer. En haut, vous vous débouchez sur un corridor plongé dans le noir. Aucune lumière ne filtre sous les portes qui le bordent. Seul le fond paraît vaguement éclairé. Si l'ombre est montée ici, autant chercher une aiguille dans une meule de foin...! Avançant à tâtons, vous manquez faire tomber un imposant vase Ming en cognant contre une commode. Alors que vous vous demandez s'il ne serait pas plus judicieux de rebrousser chemin, des éclats de voix se font entendre du fond du couloir. On vient. Pris de court, vous vous cachez derrière la commode ; vous n'avez pas le temps d'ouvrir une porte sans qu'on ne vous remarque la fermer.
Le nouvel arrivant, un homme grand aux manières distinguées, marche à pas furtifs, sans faire le moindre bruit. Il n'a même pas pris la peine d'allumer. Vous ne distinguez pas son visage mais il ne vous semble pas l'avoir déjà vu. Il s'arrête devant une applique murale éteinte et, à votre grand étonnement, l'abaisse. Un pan de mur coulisse et il s'engouffre dans la cavité. Un passage secret ! Vous ne savez pas ce qui se trame, mais ça se trame tout près.
Le cur battant à tout rompre, vous attendez un moment, puis vous ouvrez le passage à votre tour en manipulant l'applique. Vous vous retrouvez dans un petit boyau obscur qui aboutit sur une petite pièce pleine de caisses empilées. Le mur n'a pas eu le temps de se refermer derrière vous que des pas précipités derrière vous précèdent une matraque qui s'abat sur votre crâne avant que vous n'ayez eu le temps de réagir. Vous sombrez, happé par les ténèbres.
Si vous possédez une invitation portant des marques de CIGARE, avez parlé avec Nelson Delmas lors du bal, et avez également le mot-code ABUXER, rendez-vous au
804.
Si vous ne remplissez pas ces trois conditions, rendez-vous au
13.