Tout le monde dans la salle vous regarde avec des yeux ronds. Personne ne s'attendait à ce que vous sortiez ce nom. Anne-Sophie pousse un cri de surprise, mais elle ne parvient rien à répondre quand le Ministre se tourne vers elle. C'est Laurent qui prend sa défense. Il se dit outré par cette accusation. Didier, lui, paraît amusé que vous discréditiez sa sur. Avant même que vous n'ayez pu vous expliquer, Montanes vous tombe dessus :
- Cette idée est grotesque ! On sait très bien que l'Agent X est un homme. Ça fait des années que je le traque, et à chaque fois que j'ai pu l'apercevoir, je n'ai peut-être pas distingué ses traits, mais j'ai constaté que j'avais affaire à un homme. Ou alors, si c'était une femme, elle avait un physique de déménageur !
- Votre vue est peut-être mauvaise, mon commandant, lui retournez-vous pour qu'il cesse de s'adresser au Ministre quand vous lui parlez.
- Oh oh, mais je sais ce que j'avance. Lors du bal de l'ambassade, j'ai réussi à tourner une vidéo subreptice de la scène où l'Agent X remet les plans à Sakadov. Sur les images, le visage de X n'est pas visible, hélas, mais on voit bien que c'est un homme. Je peux montrer la vidéo. Et de toutes façons, ce ne sera pas nécessaire. Mlle Dattaque a des alibis pour toutes les fois où X est apparu : elle était chez elle avec sa bonne le soir du meurtre de son père, elle était au restaurant avec Mr Loyson lors du bal de l'ambassade, et enfin elle était avec Mr Loyson ici au building Dattaque le matin où le prototype MB409201 a été dérobé. Vous voyez, Mr le Ministre, ce petit détective lance des accusations pour le moins fantaisistes, et il ne semble pas avoir tous les éléments pour le faire.
Le Ministre attend néanmoins votre explication.
Que répondez-vous ?
Si vous mettez en cause la validité des alibis de votre suspecte, rendez-vous au
191.
Si vous affirmez avoir la preuve que l'Agent X est une femme, rendez-vous au
859.
Si vous avez une autre explication, exposez-la au
631.