Montanes vous raille :
- Et pour le compte de qui aurait agi ce mercenaire ? D'un groupe d'espions ? D'un concurrent de Dattaque ? D'une organisation secrète ? Dans ce cas, pourquoi signer son crime d'un X de sang ? Si, comme vous l'affirmez, l'Agent X est un personnage de fiction inventé pour servir d'alibi, pourquoi un mercenaire aurait-il eu besoin d'un alibi ? Réussir à passer par la fenêtre et à abattre quelqu'un sans se faire entendre est déjà un exploit en soi. Je pense qu'il s'agissait de X en personne, tout simplement.
- N'oublions pas que l'arme du crime a été retrouvée dans l'immeuble, intervient Cardoze. Cela prouve une chose : l'assassin a dû quitter les lieux en passant par les portiques de détection des métaux, sinon il aurait eu intérêt à conserver le pistolet sur lui.
- Vous avez raison, opine Montanes. Le coupable du meurtre est forcément passé devant les caméras de surveillance. L'Agent X est un expert en déguisement, il aurait pu y parvenir, mais puisqu'il n'existe pas.
- L'assassin de Louis Dattaque était également un expert en déguisement, arguez-vous.
- Ah oui, et à quel mercenaire pensez-vous ? Et quelle preuve avez-vous qu'il se trouvait au building Dattaque ce soir-là ?
Répondez-lui au
646.