C'est la sonnerie de votre téléphone qui vous réveille en sursaut le lendemain matin. C'est Cardoze au bout du fil : un grave événement s'est produit cette nuit, événement qui pourrait avoir beaucoup d'impact sur votre enquête, et il vous invite à le rejoindre sans tarder. Vous rassemblez vos affaires et vous vous rendez au commissariat (+1 trajet de voiture dans votre Journal d'Enquête).
Dans son bureau, le commissaire n'est pas seul : face à lui est assis un homme en costume anthracite, d'allure quelque peu guindée. La quarantaine environ, il a les cheveux noirs gominés et des traits sévères. Il a tendance à froncer les sourcils nerveusement, mais son regard n'en est que plus autoritaire. Il est évident que vous avez affaire à un haut gradé. Le commissaire fait les présentations : vous êtes en présence du Commandant Cyprien Montanes, du contre-espionnage. L'homme n'a rien d'aimable ; il doit tout juste se demander ce que vous venez faire dans cette histoire, et votre look de détective rétro le laisse pour le moins sceptique.
Il vous met d'emblée au parfum : le sommet de l'État l'a chargé de l'affaire du meurtre de Louis Dattaque, qu'il va à présent superviser à la place du commissaire Cardoze. Ce crime n'est pas qu'un banal assassinat. Il est du ressort de la sécurité nationale. Le "super flic" suppose que vous ignorez tout de ce qu'il se trame et vous fait un topo de la situation :
- Dattaque Industries travaille depuis plusieurs mois sur un projet top secret, confié par l'État, concernant un nouveau système de défense de nos sous-marins nucléaires. Mr Dattaque en gardait les plans dans le coffre de son bureau. Lorsqu'il a été retrouvé assassiné, il est apparu que son coffre avait été vidé. On en déduit aisément le mobile du crime : le meurtrier a forcé Dattaque à lui ouvrir le coffre puis l'a réduit au silence.
Vous voulez intervenir, mais Montanes ne vous en laisse pas le temps.
- Mes services savent depuis longtemps qu'une puissance étrangère cherche à obtenir ces plans par tous les moyens. Il est vital pour la sûreté de notre pays que ce secret ne tombe pas entre leurs mains. Comme vous pouvez le constater, Mr Jacket, vous êtes tombé dans une terrible affaire d'espionnage, et le meurtre sur lequel vous enquêtez n'est que la partie apparente de l'iceberg. Un complot qui pourrait bien faire sombrer notre nation. Ma mission est donc capitale : arrêter le coupable le plus vite possible, avant qu'il ne transmette nos secrets à l'ennemi. Le commissaire Cardoze m'a dit que vous étiez en charge de l'enquête pour le compte de Dattaque Industries et travailliez avec lui. Vous allez désormais enquêter dans votre coin. L'affaire est trop importante pour un petit détective. Je tenais néanmoins à vous exposer la situation, afin que vous compreniez ma position.
- C'est trop d'honneur..., ironisez-vous devant tant de condescendance. Une ironie que ne manque pas de remarquer le haut gradé :
- Sérieusement, vous vous croyez à la hauteur de l'enjeu ? vous apostrophe-t-il soudain. Vous ne savez pas à qui vous avez affaire ! C'est du trop gros calibre pour vous.
Il marque une pause, puis prend un ton plus grave :
- Avez-vous déjà entendu parler de l'Agent X ?
Répondez-vous :
Oui (rendez-vous dans ce cas au
871) ?
Non (rendez-vous au
438) ?