- Officiellement, j'ai dit l'avoir fait libérer car j'avais besoin d'un garde du corps. Les gens me prennent pour un inconséquent alors je m'étais dit que cette excuse passerait sans problème. En réalité, je voulais comprendre comment père était mort. Un assassin qui passe par la fenêtre du 9ème étage, ça me paraissait un peu gros. Je voulais donc poser quelques questions à Nache. Je me suis dit qu'en le faisant sortir et en lui garantissant son emploi, je gagnerais sa confiance et j'endormirais sa vigilance. Je n'aurais jamais pu me douter que mon besoin de garde du corps n'était pas si imaginaire...

- Vous pensez que Nache est mêlé à sa mort ?

- Je n'ai aucune preuve, mais mine de rien, c'était le seul qui avait l'occasion de commettre le meurtre sans témoins. Et puis il avait un mobile : la vengeance. Père s'était opposé à son mariage avec ma sœur. Je pensais qu'il l'avait encore en travers de la gorge.

- D'où la mise en scène macabre du crime ?

- Euh, ça non, ça ne cadre pas avec le caractère froid de Nache.

S'il n'y est pas déjà, notez le mot-code "OPPMAR" dans votre Journal d'Enquête. Le jeune héritier a l'air tourmenté. Après avoir inspiré un bon coup, il ajoute :

- Je n'ai jamais eu confiance en ce Nache. Pourtant, il n'a pas hésité à se jeter pour encaisser la balle à ma place ! Je lui dois la vie. Je me suis complètement trompé sur son compte. Je ne me pardonnerai pas d'avoir pensé mal de lui.


Si vous avez vu un tatouage et désirez en parler à Didier, rendez-vous au 236.

Si ce n'est déjà fait, vous pouvez lui demander s'il a une idée de qui a pu vouloir l'abattre ou s'il avait reçu des menaces, rendez-vous au 76.

Si vous avez le mot-code ABUXER, ou si vous avez commandé ou possédez déjà une invitation pour une soirée huppée, et souhaitez aborder ce sujet, rendez-vous au 486.

Si vous préférez libérer le jeune homme et attendre le retour du commissaire, rendez-vous au 299.