Vous lui tendez soudain la main :
- M'accorderiez-vous cette danse ?
La belle mercenaire est complètement surprise et déstabilisée par cette invitation inattendue. Elle a voulu vous supprimer et vous, vous voulez danser avec elle. Ses yeux bleus se posent sur vous, à la fois intrigués et amusés. Elle vous regarde d'un regard nouveau, comme si elle vous redécouvrait. Votre aplomb a fait mouche. Elle pose sa main sur la vôtre et se laisse entraîner dans la danse. Vous gagnez ensemble la piste de bal, au milieu des autres danseurs, pour une valse. Vous allez faire semblant de savoir la danser. À Dieu vat.
- Vous êtes quelqu'un de surprenant, Nils, vous confie votre cavalière à l'oreille. Peut-être vais-je finir par me féliciter que mon chauffeur vous ait manqué... N'avez-vous pas peur de vous retrouver dans les bras de celle qui a ourdi votre mort ?
- J'aime les femmes dangereuses, il faut croire.
- Vous avez réussi à vous faire inviter à ce bal. Vous ne manquez pas de ressources, ni de cran. Pourquoi êtes-vous venu ici vous jeter dans le traquenard ? Vous savez qu'il risque de se passer des choses dangereuses.
- Pourquoi j'ai voulu venir ici ? Je poursuis mon enquête, pardi ! J'ai une affaire de meurtre à élucider, et si c'est bien l'Agent X le coupable, n'est-ce pas le meilleur lieu pour l'appréhender, vu qu'il paraît qu'il va être des nôtres ce soir ?
- Vous avez refusé l'offre que vous a faite Bolet, mais vous et moi, nous poursuivons le même but finalement..., dit-elle, le regard perdu dans ses pensées, en vous serrant fort contre elle. Nous pourrions être alliés, vous savez, si vous étiez prêt à flirter davantage avec l'illégalité.
- "L'illégalité", c'est vous ? lui lancez-vous avec malice.
- Ne faites pas l'idiot, sourit-elle malgré elle. Vous êtes pris dans une affaire d'espionnage, et dans ce genre d'affaires, les voies habituelles de la loi et de l'ordre sont inopérantes. Vous devez être prêt à cacher des choses à la police...
- Comme lesquelles ?
- Ce serait une catastrophe si les autorités de votre pays découvraient que les plans de Dattaque ont été volés par X. Il ne faut pas qu'elles sachent.
- En quoi est-ce si essentiel ? J'ai été payé pour arrêter un meurtrier avant tout.
- Pourtant, résoudre cette affaire dans la discrétion, c'est l'intérêt de l'entreprise Dattaque. Votre employeur, je vous le rappelle.
- C'est vrai. Pourquoi ne pas être alliés, après tout ?
Si le mot-code TUETOU est inscrit sur votre Journal d'Enquête, rendez-vous au
826. S'il n'y est pas, rendez-vous au
771.