Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

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Lorsque vous lui attrapez l'épaule, elle pousse un cri de douleur spontané. Pourtant, vous n'avez pas serré fort au point de lui faire mal. C'est comme si vous aviez appuyé sur une blessure douloureuse. C'est alors que, en un quart de seconde, vous réalisez une chose stupéfiante.

Vous repensez à ce matin. Lorsque vous avez poursuivi le tueur qui a tiré sur Didier Dattaque et qui a abattu Nache. Vous avez tiré sur cet homme en noir, le blessant à l'épaule, avant qu'il ne parvienne finalement à s'enfuir. Une blessure à l'épaule exactement à l'endroit où Mlle Zadilova semble elle aussi blessée. Et si l'homme en noir de ce matin était une femme ? Survolté par cette hypothèse, vous voulez en avoir le cœur net et, ni une ni deux, vous arrachez le pan du boléro qui cache l'épaule de la mercenaire.

- Mais vous êtes fou ?! s'écrie-t-elle scandalisée.

- Une blessure par balle ! vous exclamez-vous en découvrant l'énorme pansement bruni.

Elle vous repousse et remet d'aplomb son vêtement, dardant sur vous un regard furieux, menaçant comme une promesse de mort.

- C'est vous qui avez tiré sur Didier Dattaque et tué le garde du corps ce matin ! affirmez-vous, sûr de votre fait. Et c'est moi qui vous ai fait cette blessure.

- Ça te coûtera la vie, pauvre crétin !

La menace de Mlle Zadilova est le plus dangereux des aveux. Vous l'avez démasquée et elle sait que vous pouvez la faire arrêter pour le meurtre de Nache. Une lueur mauvaise illumine ses yeux. Elle a déjà voulu vous réduire au silence hier soir. Cette fois, elle va vouloir ne pas vous rater. Notez le mot-code "KILLOV" dans votre Journal d'Enquête.

- Vous êtes étonnamment fringante pour quelqu'un qui a reçu une balle dans l'épaule, lui dites-vous sur un ton dédramatisant.

- La balle n'a pas pénétré mon bras, elle l'a juste effleuré, vous répond-elle, glaciale. C'est une blessure superficielle pour une professionnelle de ma trempe.

- Ça tombe bien : en comparant le sang retrouvé sur la balle avec le vôtre, on établira votre culpabilité sans problème, lui dites-vous pour le lui faire croire, alors que vous n'avez jamais retrouvé la balle que vous avez tirée. Devant les tribunaux, ça fera une preuve infaillible.

- Si vous croyez que je vais vous laissez prélever mon sang...

- Pourquoi avez-vous fait ça ?

- Fait ça quoi ?

- Tirer sur Didier Dattaque. Tuer son garde du corps.

- Car j'ai été payée pour ça, pardi.

- Par qui ? Sur ordre de Bolet ?

- Ce gros benêt ? Ha ha ! Il croit qu'une mercenaire de mon niveau se met habituellement au service de carpettes dans son genre ? Moi, je ne sers que le gros calibre.

- Ce n'est pas Bolet votre vrai patron ? Mais qui donc, alors ?

La belle Slave observe un temps de silence. Puis elle esquisse un sourire diabolique pour vous révéler :

- Mon vrai patron, c'est celui qui a tué Louis Dattaque.

Elle sort alors une arme de son sac !


Si vous avez sur vous un couteau caché dans votre manche, rendez-vous au 14. Sinon, rendez-vous au 777.