Il est déjà 17h passées quand vous arrivez à attraper Cardoze en vol. Il a l'air pressé et soucieux.
- Chou blanc pour l'instant ! J'ai truffé le quartier du centre commercial de patrouilles, j'ai même fait installer des barrages filtrants tout autour de la ville pour arrêter les conducteurs louches, mais pas moyen de mettre la main sur ce tireur.
- Il était déguisé, faites-vous remarquer, il lui a suffi de se changer et de cacher son fusil pour retrouver l'apparence d'un passant ordinaire. Il y a peu de chances de le retrouver. Et puis, il est peut-être encore en ville.
- Je sais bien...
Les événements de ce matin ont ébranlé votre allié plus qu'il ne veut bien l'avouer.
- La mort de Nache remet en cause tout ce que je pensais, peste-t-il. Je comptais l'interroger sur l'arme du crime retrouvée dans la chasse d'eau. J'étais persuadé que c'était lui qui l'y avait mise. Mais ma théorie tombe à l'eau. Ce ne peut pas être lui le meurtrier. Il se serait enfui depuis longtemps, au lieu de se jeter pour sauver la vie de Didier.
- Ça ne veut rien dire, rétorquez-vous. Il peut s'agir d'un réflexe professionnel de sa part. Et puis, ne pensez-vous pas que c'est Nache lui-même qu'on a voulu tuer ?
- Ouh la, alors là, vous m'en demandez trop. Cette affaire me déroute de plus en plus. C'est finalement pas plus mal qu'un plus gros cerveau que le mien s'en occupe.
Vous lui lancez un regard interrogateur. Vous sentez votre interlocuteur mal à l'aise.
- J'attends d'une minute à l'autre un haut gradé du contre-espionnage, vous explique-t-il. C'est le Ministère de l'Intérieur qui l'envoie. Louis Dattaque était un homme-clef dans la défense du pays. Le gouvernement a chargé ce "super flic" de confondre le ou les coupable(s) au plus vite, afin de s'assurer que l'on n'est pas en présence d'un acte d'espionnage. C'est donc lui qui va prendre l'enquête en main à ma place. Je serai là pour le seconder. Et je doute qu'il vous associe à notre travail.
- Je comprends, rassurez-vous. C'est déjà aimable à vous de m'avoir aidé comme vous l'avez fait.
- Oh, vous pouvez toujours passer me voir tous les jours pour que je vous tienne informé de notre enquête, vous dit-il avec un clin d'il. J'espère bien que je n'aurai pas toujours ce monsieur sur le dos !
Si vous avez le mot-code COLILO, rendez-vous au
533.
Si vous avez une boulette de papier et voulez lui parler du message inscrit dessus, rendez-vous au
644.
Si vous avez le mot-code ABUXER mais ne disposez pas d'invitation pour une soirée huppée, rendez-vous au
833.
Si vous n'avez pas ce mot mais êtes passé au bureau de Robert Bolet cet après-midi, rendez-vous aussi au
833.
Sinon, le commissaire est obligé de vous demander de partir ; rendez-vous au
182.