Il n'y a rien d'intéressant à inspecter dans cette zone. L'idéal serait de monter dans les étages. Lorsque vous arrivez aux ascenseurs, une escouade de vigiles surgit de nulle part et vous encercle ! Vous êtes mis à terre et maîtrisé sans ménagements. Si vous aviez un poing américain sur vous, il est confisqué (effacez-le de votre Journal d'Enquête). On vous conduit au PC de sécurité où l'on vous accuse d'espionnage. Comprenant que vous risquez gros dans votre infiltration ratée, vous dites être détective privé enquêtant sur la mort de Louis Dattaque. Comme ils ne vous croient pas, vous leur dites en dernier ressort d'appeler le commissaire Cardoze qui confirmera. Sceptiques, les vigiles prennent vos papiers d'identité et vont se renseigner. Ils reviennent un quart d'heure plus tard et vous emmènent dehors où vous attend une voiture de police. Ce sont les hommes de Cardoze qui vous prennent en charge.
Le commissaire est remonté contre vous. Il se serait bien passé de s'engager personnellement pour vous tirer du pétrin. Il espère que cela ne lui retombera pas dessus. Il ne comprend pas trop quel était votre intérêt à vous introduire clandestinement dans un complexe de haute sécurité. Quel rapport avec votre enquête ? Vous avez du mal à vous justifier, aussi préférez-vous vous taire. Vous avez l'impression d'avoir perdu du crédit auprès de votre allié policier.
Vos frasques se sont ajoutées à d'autres raisons pour Cardoze d'être morose. Il a passé des heures à visionner des bandes de vidéosurveillance, sans résultats. Quant à la garde à vue de Nache, elle a été de courte durée : le juge qui l'avait prononcée l'avait assortie d'une caution, et celle-ci a été payée.
- Et vous savez par qui ? vous demande le commissaire. Par Didier Dattaque.
- Vraiment ? Pour quelle raison a-t-il fait ça ?
- Bonne question. Je la lui poserai demain matin.
Heureusement, il y a eu une bonne nouvelle cet après-midi : la vraie arme du crime a été retrouvée. Il s'agit d'un pistolet modèle Zastava M88, une arme familière des snipers pendant la Guerre des Balkans, aujourd'hui assez répandue dans les mafias des pays de l'Est. Le commissaire avait vu juste : l'assassin l'avait bien laissée au Building Dattaque. Il l'avait cachée dans la chasse d'eau d'un WC du rez-de-chaussée. Il ne reste plus qu'à la faire analyser, mais il n'en espère pas trop. Si le coupable avait laissé des traces, elles ont certainement disparu.
Cela implique en tous cas que votre homme est passé par le rez-de-chaussée avant de s'envoler. On ne sait pas comment il a pu introduire le pistolet, mais il ne pouvait pas ressortir avec. L'hypothèse du tueur faisant de l'escalade paraît de moins en moins crédible.
Après avoir encore chaleureusement remercié Cardoze et confirmé que vous passerez le voir demain matin, vous quittez le commissariat. L'un de ses hommes vous a suivi à bord de votre 106 pendant que l'on vous amenait (+1 trajet de voiture dans votre Journal d'Enquête) ; vous trouvez votre voiture garée à côté des voitures de patrouille. Rendez-vous au
77.