L'assemblée reste interloquée en entendant ce nom. C'est Anne-Sophie la première à réagir ; elle se met en colère et vous reproche vertement de souiller la mémoire des défunts. Laurent tente de la calmer en vous demandant de vous expliquer. Vous êtes en train d'accuser un mort. Montanes trouve votre idée grotesque et insensée :

- Comment Nache a-t-il pu, clamsé, se rendre à l'ambassade pour transmettre les plans à son contact Sakadov, puis voler le prototype MB409201, et enfin tuer Delmas ? Il est sorti de la tombe exprès, je suppose ? Ça ne tient pas debout une seconde ! Vous voyez, Mr le Ministre, cet individu est un guignol.

L'intéressé ne cache pas son profond scepticisme mais il souhaite tout de même entendre votre explication.

- Jusqu'à sa mort, Thomas Nache était le suspect n°1 du commissaire Cardoze. Lorsqu'il a été tué, les soupçons à son endroit ont tout de suite été abandonnés. Mais pas les miens. Je me suis dit : et si c'était quand même lui le coupable ? Si c'était quand même lui l'Agent X ? J'ai vu que le mieux placé pour commettre le meurtre de Louis Dattaque, c'était son garde du corps lui-même. Il pouvait laisser de fausses traces de grappin sur le rebord du toit. Il pouvait également faire croire que la porte du bureau de son patron était fermée de l'intérieur quand ils l'ont défoncée, en faisant semblant d'examiner la serrure, pour mieux y renfiler la clef. Il était le seul à ne pas avoir besoin de fournir un alibi.

- Certes. Mais il est mort. Comment a-t-il pu continuer d'agir après son décès ?


Si vous dites que Nache n'est en réalité pas mort, rendez-vous au 791.

Si vous dites qu'il était bien l'Agent X mais qu'il a été éliminé par Mlle Zadilova qui a pris sa place, rendez-vous au 629.