Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 333

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- Vous avez tout fait rater cette nuit, Jacket !

Vous êtes assis dans le bureau du commissaire Cardoze, c'est le matin, et vous n'en menez pas large. Vous avez pu dormir quelques heures dans votre cabinet avant d'être convoqué ici impérieusement. Si vous portiez un smoking au bal, vous avez eu le temps de vous changer, mais pas de le rapporter au pressing (vous l'avez laissé dans le coffre de votre voiture). Notez 2 trajets de voiture supplémentaires dans votre Journal d'Enquête : un trajet ambassade-cabinet et un trajet cabinet-commissariat.

Le Commandant Montanes est le haut gradé envoyé par le Ministère de l'Intérieur qu'attendait Cardoze pour poursuivre l'enquête. L'homme aux cheveux toujours aussi gominés vous hurle dessus depuis une demi-heure en présence du commissaire. Selon lui, vous avez fait échouer hier soir à l'ambassade une importante opération visant à arrêter le meurtrier de Louis Dattaque. À cause de la pagaille que vous avez mise, ses policiers ont dû intervenir trop tôt et leur proie en a profité pour disparaître sans laisser de traces.

Vous avez essayé de lui expliquer pourquoi vous vouliez arrêter Mlle Zadilova mais Montanes ne veut rien savoir. Seule comptait son opération, maintenant tombée à l'eau. Il est l'exact contraire de Cardoze : il n'a rien d'aimable, il se demande même ce que vous venez faire dans cette histoire, et votre look de détective rétro ne suscite en lui que dédain. Il ne s'est pas vu, avec sa gomina hideuse !


Le contre-espion vous explique la situation : la présidence l'a chargé de l'affaire Louis Dattaque, qu'il va à présent superviser à la place du commissaire. Ce crime n'est pas qu'un assassinat banal. Il est du ressort de la sécurité nationale. Le "super flic" croit que vous ignorez tout de ce qui se trame et vous fait un topo :

- Dattaque Industries travaille depuis plusieurs mois sur un projet top secret, confié par l'État, concernant un nouveau système de défense de nos sous-marins nucléaires. Mr Dattaque en gardait les plans dans le coffre de son bureau. Lorsqu'il a été retrouvé assassiné, il est apparu que son coffre avait été vidé. On en déduit aisément le mobile du crime : le meurtrier a forcé Dattaque à lui ouvrir le coffre puis l'a réduit au silence.

Vous voulez intervenir, mais Montanes ne vous en laisse pas le temps.

- Mes services savent depuis longtemps qu'une puissance étrangère cherche à obtenir ces plans par tous les moyens. Il est vital pour la sûreté de notre pays que ce secret ne tombe pas entre leurs mains. Comme vous pouvez le constater, Mr Jacket, vous êtes tombé dans une terrible affaire d'espionnage, et le meurtre sur lequel vous enquêtez n'est que la partie apparente de l'iceberg. Un complot qui pourrait bien faire sombrer notre nation. Ma mission est donc capitale : arrêter le coupable le plus vite possible, avant qu'il ne transmette nos secrets à l'ennemi. Le commissaire Cardoze m'a dit que vous étiez en charge de l'enquête pour le compte de Dattaque Industries et travailliez avec lui. Vous allez désormais enquêter dans votre coin. L'affaire est trop importante pour un petit détective, surtout maladroit comme vous l'êtes. Je tenais néanmoins à vous exposer la situation, afin que vous compreniez ma position.

- C'est trop d'honneur..., ironisez-vous devant tant de condescendance. Une ironie que ne manque pas de remarquer le haut gradé :

- Sérieusement, vous vous croyez à la hauteur de l'enjeu ? vous apostrophe-t-il soudain. Vous ne savez pas à qui vous avez affaire ! C'est du trop gros calibre pour vous. Il n'y a qu'à voir votre pitoyable prestation hier à l'ambassade. Je ne sais pas ce que vous y faisiez, mais sachez qu'un événement grave s'y est produit.

Il marque une pause, puis prend un ton plus grave :

- Avez-vous déjà entendu parler de l'Agent X ?


Acquiescez-vous (rendez-vous dans ce cas au 871) ?

Ou bien mentez-vous en répondant non (rendez-vous au 438) ?