Votre ami est intimement persuadé qu'Anne-Sophie Dattaque n'a pas à être suspectée.
- Elle adorait son père, je peux te le dire ! Oser la soupçonner de quoique ce soit dans cette affaire est une grave erreur. D'ailleurs, elle a un alibi pour hier soir. Il n'y a pas à chercher plus loin.
- Tu m'as embauché pour trouver le meurtrier de ton patron. Je mène mon enquête, c'est tout. Le coupable est peut-être quelqu'un que Louis Dattaque connaissait bien. Je dois interroger toutes les personnes correspondant à ce profil. Si tu veux faire l'enquête toi-même, fallait pas engager de détective !
Blanc de rage, Loyson ne sait plus que dire. Va-t-il vous virer ou bien vous donner raison ?
- Je suis ton employeur, c'est moi qui te dis où il faut enquêter ou pas. Et je te dis d'arrêter d'enquêter sur Anne-Sophie.
- T'es sûr que tu ne laisses pas ton jugement s'obscurcir par des considérations personnelles, Laurent ?
Il se met à bafouiller :
- Il... il se trouve que j'entretiens des rapports très cordiaux avec Mlle Dattaque. Son père pouvait être fier d'elle. Elle est sa digne héritière. Je
je suis heureux de bien m'entendre avec elle et qu'elle me témoigne de la confiance.
Votre ami semble tellement gêné quand il parle d'Anne-Sophie Dattaque qu'il en est touchant. Le commissaire n'ose rien dire après cette joute verbale sous haute tension. Chacun finit son sorbet dans son coin, silencieux.
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790.