Vous vous éloignez discrètement et, d'un pas ferme, vous empruntez une allée du cimetière pour vous rapprocher de votre homme, dont vous n'arrivez toujours pas à distinguer les traits. Celui-ci s'est aperçu de votre manœuvre et s'éclipse. Vous forcez l'allure pour le rejoindre, mais il est rapide. Vous avez juste le temps de voir sa silhouette franchir le portail arrière du cimetière. Lorsque vous sortez à votre tour, vous voyez un SUV Volvo aux vitres teintées s'éloigner. Vous l'avez manqué. Qui cela pouvait-il être ?

Il vous reste une chance : un employé de sécurité engagé par la compagnie Dattaque se tenait à l'entrée pour empêcher d'éventuels paparazzis de rentrer.

- Vous avez vu qui est sorti du cimetière, à l'instant ? l'interrogez-vous.

Il a l'air réticent à vous répondre. Vous comprenez pourquoi :

- Je ne sais pas combien cette personne vous a donné pour que vous la laissiez passer et je m'en contrefiche. Je suis le détective engagé par votre entreprise et je peux demander à la police de vous questionner s'il le faut.

- Ok, ok, pas la peine de monter sur ses grands chevaux, le monsieur ! C'était Didier Dattaque, le fils du défunt.

Vous étouffez un hoquet de surprise. Didier Dattaque ? Pourquoi n'a-t-il pas assisté à la cérémonie à l'église, tout en venant quand même regarder les funérailles de loin ? Pourquoi ne pas se montrer ? Attitude pour le moins étrange...


Vous retournez auprès du cortège. Le caveau est en train d'être scellé, mais Anne-Sophie Dattaque, les yeux dissimulés derrière de larges lunettes noires, a préféré quitter les lieux. Assaillie par tous les paparazzis, mais sourde à leurs questions, elle fend leur nuée et monte dans sa limousine, qui s'éloigne en vitesse. Peu après, c'est Laurent qui franchit le cordon des reporters pour vous rejoindre. Il va vous ramener chez vous, il est déjà tard. Vous prenez place à côté de lui sur la banquette arrière.


Si vous avez le mot-code ISAULC souligné mais n'avez ni le mot BOGAVU, ni le mot STYBOG, rendez-vous au 513.

Si vous souhaitez lui parler de l'attitude de Didier, rendez-vous au 569.

Sinon, si l'un ou l'autre des mots-codes BOGAVU ou STYBOG est inscrit sur votre Journal d'Enquête, rendez-vous au 878.

À défaut, si vous avez le mot ISSUSP non souligné, rendez-vous au 654.

Si vous attendez que votre ami vous adresse la parole, rendez-vous au 290.