Paragraphe 386
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Une surprise polie parcourt l'assemblée. "Le commandant ne nous a-t-il pas dit que Delmas avait été retrouvé décédé ?" s'étonne-t-on. Montanes a un sourire moqueur. Il ne dit pas que votre accusation est impossible ; Lord ayant été perdu de vue au moment de la farandole, il a très bien pu en profiter pour se glisser dans le bureau de l'ambassadeur. Pourtant, un point vous rend peu crédible à ses yeux :
- Vous avez l'air de ne pas savoir une chose, Jacket : les hommes qui se sont battus dans les jardins de l'ambassade et qui ont empêché l'Agent X -ou le détenteur des plans tout du moins- de mener tranquillement sa transaction avec l'ambassadeur, ce sont justement des hommes de main de Delmas. Vous avez vu aussi bien que moi, sur la vidéo que j'ai prise de ladite transaction, que l'interlocuteur de Sakadov avait paniqué. Si Delmas était cette personne, quel intérêt avait-il de faire capoter un échange si important ? Non, il ne peut pas faire partie du complot.
Robert Bolet prend alors la parole, pour soutenir l'idée du contre-espion :
- Jacket, nous étions côte à côte quand l'Agent X nous a parlé et a tué Delmas. Vu ce qu'il lui a dit et ce qu'il lui a fait, il y a quand même peu de chances que Delmas et lui aient été amis ou alliés.
- Vous avez entendu comme moi ce que vient de dire Zadilova, vous dit Montanes. L'Agent X existe bel et bien, et moi je pense que c'est tout simplement lui qui se trouvait dans le bureau de l'ambassadeur. Et c'est lui aussi qui a volé le prototype. Nache est peut-être mêlé au meurtre de Louis Dattaque et Zadilova l'a assassiné, mais pour le reste, vu que vous êtes incapable de nous prouver le contraire, je continue de penser que c'est à l'Agent X que nous avons affaire. Votre thèse comme quoi X est un mythe est bien imaginée, mais c'est du vent. Depuis le temps que je le pourchasse, je sais quand même qu'il existe.
Les propos du contre-espion font mouche. Mlle Zadilova sera arrêtée et interrogée pour le meurtre de Nache et le recel du prototype, mais l'existence de l'Agent X sera retenue. Pas votre thèse.
Rendez-vous au 631.
- Vous avez l'air de ne pas savoir une chose, Jacket : les hommes qui se sont battus dans les jardins de l'ambassade et qui ont empêché l'Agent X -ou le détenteur des plans tout du moins- de mener tranquillement sa transaction avec l'ambassadeur, ce sont justement des hommes de main de Delmas. Vous avez vu aussi bien que moi, sur la vidéo que j'ai prise de ladite transaction, que l'interlocuteur de Sakadov avait paniqué. Si Delmas était cette personne, quel intérêt avait-il de faire capoter un échange si important ? Non, il ne peut pas faire partie du complot.
Robert Bolet prend alors la parole, pour soutenir l'idée du contre-espion :
- Jacket, nous étions côte à côte quand l'Agent X nous a parlé et a tué Delmas. Vu ce qu'il lui a dit et ce qu'il lui a fait, il y a quand même peu de chances que Delmas et lui aient été amis ou alliés.
- Vous avez entendu comme moi ce que vient de dire Zadilova, vous dit Montanes. L'Agent X existe bel et bien, et moi je pense que c'est tout simplement lui qui se trouvait dans le bureau de l'ambassadeur. Et c'est lui aussi qui a volé le prototype. Nache est peut-être mêlé au meurtre de Louis Dattaque et Zadilova l'a assassiné, mais pour le reste, vu que vous êtes incapable de nous prouver le contraire, je continue de penser que c'est à l'Agent X que nous avons affaire. Votre thèse comme quoi X est un mythe est bien imaginée, mais c'est du vent. Depuis le temps que je le pourchasse, je sais quand même qu'il existe.
Les propos du contre-espion font mouche. Mlle Zadilova sera arrêtée et interrogée pour le meurtre de Nache et le recel du prototype, mais l'existence de l'Agent X sera retenue. Pas votre thèse.
Rendez-vous au 631.