Vous rapportez au contre-espion les paroles que vous avez entendues hier soir dans la bouche de Robert Bolet, lorsqu'il a dit qu'il se rendrait à la bibliothèque, et que X devait "entrer en scène".
- En quoi cela prouverait qu'il serait l'Agent X ? fait Montanes.
- Au moment où votre vidéo de Sakadov et X a été prise, j'étais caché dans le couloir. J'ai vu arriver quelqu'un qui est entré dans la bibliothèque, la pièce située à gauche du bureau de l'ambassadeur. Ce dernier est arrivé et a déverrouillé sa porte. Dans la vidéo, il invite l'Agent X à entrer, donc X n'était pas dans la pièce
avant. Comme je n'ai vu personne d'autre entrer après Sakadov, et comme vous étiez dans la pièce de droite, commandant, X n'a pu entrer qu'à partir de la pièce de gauche... La bibliothèque.
Le "super flic" vous regarde, figé de stupéfaction. Votre démonstration est imparable. Lorsqu'il sort enfin de son atonie, ses paroles sont enfiévrées :
- C'est un indice capital que vous avez trouvé, Jacket ! Il se pourrait bien qu'on tienne notre homme, cette fois ! Finalement, votre présence au bal n'était peut-être pas si inutile.
Les subordonnés de Montanes vous regardent non sans admiration. Cela ne doit pas être tous les jours que leur chef reconnaît qu'un autre enquêteur a raison. Cardoze semble content lui aussi de votre démonstration. Effacez les mots-codes BIBBOL et BINEBU ; notez à la place le mot "ASCONF" dans votre Journal d'Enquête et soulignez-le.
Montanes veut que le commissaire envoie immédiatement ses hommes arrêter l'ex directeur adjoint. Mais Cardoze fait vite déchanter l'assistance : depuis hier il a mis sous surveillance les principaux suspects de cette affaire, et ses policiers ont perdu toute trace de Robert Bolet depuis le bal hier soir. Il n'est pas rentré chez lui, et n'a pas mis les pieds au siège de l'entreprise. Même sa secrétaire ignore où il peut être. Il était censé être à son bureau ce matin, mais il n'y est pas paru et ne lui a donné aucune nouvelle. Elle ne s'en est pas étonnée : c'est souvent qu'il ne lui dit rien de ses lieux de déplacement. Montanes peste :
- Cela prouve que Jacket a vu juste : l'homme n'a pas osé se remontrer depuis que je l'ai poursuivi hier. Il se sait traqué. Il doit se cacher, ou bien doit déjà penser à fuir le pays. Il faut absolument mettre la main sur lui avant ! Si seulement on savait où il peut être !
Si vous savez où est le Colonel, rendez-vous au
665. Sinon, l'Agent X vous a sans doute filé entre les doigts ; il ne reste plus qu'à espérer que la police nationale va réussir à le prendre dans ses filets. Montanes vous ordonne de ne pas dire un mot sur la suspicion qui pèse sur Bolet, à quiconque, pas même à votre employeur.
En attendant, si le mot-code TAULOR est inscrit sur votre Journal d'Enquête, et si vous disposez d'un téléphone portable, rendez-vous au
886.
Si vous n'avez pas ce mot et/ou si vous n'êtes pas en possession de cet objet, mais avez loué un smoking hier, vous devez le rapporter, au
475.
Sinon, le matin touche à sa fin, rendez-vous au
403.