Votre cœur s'est mis à battre plus fort. Un détail ne vous a pas échappé. Le PDG cligne compulsivement de l'œil droit. Ce tic de l'œil, vous le reconnaîtriez entre mille. C'est celui du fameux "Lord" dont les hommes vous ont capturé hier après-midi dans les locaux de FBSA, vous en mettriez votre main à couper ! Aujourd'hui, il ne porte ni feutre ni écharpe, mais sa façon de se tenir, ce port tout britannique et ce clignement incessant ne vous laissent aucun doute : Lord n'est autre que Nelson Delmas en personne !

Cette découverte vous laisse interloqué. Le chef des trafiquants qui ont infesté FBSA n'est autre que le patron de la firme lui-même ! Ce n'est finalement pas une surprise. Le chef des malfrats devait être un dirigeant de la société, forcément. Comment ces hommes auraient-ils pu mener leurs complots au siège même de l'entreprise, si l'entreprise elle-même n'était pas complice ? On dit que souvent, les entreprises d'armement ont une activité parallèle, la fourniture d'armes "officieuse", aux mafias, aux terroristes ou aux guérilleros. Si c'est le cas à FBSA, rien d'étonnant à ce que Delmas ait pris peur quand, alors qu'il discutait tranquillement hier après-midi avec ses employés, vous avez été attrapé en train de les espionner. Il s'est alors masqué le visage, vous a interrogé et vous a séquestré.

Cependant, au lieu de vous traiter en simple intrus, il vous a pris pour un homme à la solde de "l'Agent X". Cela prouve, quelque part, qu'il est mouillé lui aussi dans cette affaire, ne serait-ce que pour le "X" de sang tracé sur le mur. Sa présence ce soir à l'ambassade a de quoi susciter des questions. Notez le mot-code "DELLOR" dans votre Journal d'Enquête.


Vous ne savez pas ce qui vous retient de vous jeter sur lui pour le corriger et lui faire passer l'envie de vous séquestrer. Mais, dans un premier temps, vous pouvez déjà aller lui parler (rendez-vous pour cela au 350). Si vous préférez ne pas vous montrer à lui, rendez-vous au 322.