Montanes ne veut plus entendre parler de votre participation à
son enquête. La situation est trop grave, déclare-t-il, il vaut mieux qu'il agisse seul. Il réquisitionne tous les hommes de Cardoze. S'ils avaient des missions en cours, peu importe, ils doivent être à l'entière disposition du contre-espionnage jusqu'à demain. Après la spectaculaire attaque du convoi, il faut déployer des moyens en conséquence. Le commandant va diriger cette chasse à l'espion. Il réunira demain matin les différents protagonistes de l'affaire et leur fera part de ses résultats, quels qu'ils soient. Vous comprenez qu'il joue sa tête dans cette histoire, car le Ministre de l'Intérieur fera le déplacement exprès à cette occasion. Il tient à ce que le commissaire et vous soyez présents également. Puis il s'en va.
Vous prenez un repas tardif au commissariat, en compagnie de Cardoze et de Sophie, sa rousse secrétaire. Cette dernière vous a pris des nuggets de poulet et des frites. Le commissaire n'est pas vraiment ravi qu'on ait réquisitionné tous ses policiers :
- On mettrait une armée sur le coup, est-ce que ce serait suffisant pour débusquer l'Agent X, si l'on ne sait pas où chercher ? D'ailleurs, qui dit à Montanes que son Agent X va chercher à quitter le pays ? Vu que nul ne connaît sa véritable identité, qu'est-ce qui empêche notre espion de rester à sa place, tranquille, et de mener sa vie normale ?
Comme le contre-espion n'a pas jugé bon de l'associer à ses opérations, Cardoze se retrouve tout seul cet après-midi. Il vous propose de travailler ensemble. Il a une piste : à 15h va se tenir au building Dattaque le conseil d'administration exceptionnel chargé de désigner le successeur de Louis Dattaque au poste de PDG. Il sent qu'une terrible lutte de pouvoir se prépare, peut-être révélatrice quant au mobile du meurtre du magnat.
- Vous n'êtes toujours pas convaincu que cet assassinat est lié à une affaire d'espionnage ? lui demandez-vous. Pourtant, avec ce qu'il s'est passé ce matin, il est difficile de ne pas en être convaincu.
- Je sais bien... Pourtant, depuis le début de cette enquête, il y a quelque chose qui ne colle pas. Mon flair de vieux flic ne m'a jamais beaucoup trompé. Et puis comme Montanes s'occupe de tout le volet espionnage de l'affaire, c'est à nous, enquêteurs de terrain, de suivre les autres pistes possibles. Qu'en dites-vous ? Est-ce que ça vous dit d'assister à ce conseil d'administration ?
Si vous êtes d'accord avec son idée, accompagnez le commissaire au
50.
Si vous lui proposez plutôt de surveiller ou de filer un suspect en particulier, rendez-vous au
508.