L'espion chauve manque de s'étrangler en entendant son nom. Le Ministre et les autres personnes dans la salle vous interrogent du regard, désireux de savoir ce qui vous rend si catégorique. Le crâne en sueur, l'accusé se défend avec indignation :
- Vous n'allez quand même pas tout me mettre sur le dos ! Vous m'avez déjà fait mettre en garde à vue une fois, avant de réaliser votre erreur, et vlan, vous recommencez ! Il y en a marre ! Je vous ai avoué tout ce que je savais, j'ai collaboré. Nous avons même été enfermés ensemble par ses hommes ! Comment voulez-vous que je sois l'Agent X alors que vous et moi étions côte à côte quand il nous a parlé et a tué Delmas ?!
Vous vous apprêtez à lui répondre mais Montanes intervient à son tour :
- Le Colonel ne me paraît pas avoir les capacités physiques pour être X. De toutes façons, il ne peut pas être X pour une simple raison : il se trouvait en garde à vue pendant qu'était commis le vol du prototype MB409201. Et je peux vous assurer, pour avoir été sur place au moment des faits et pour l'avoir vu de mes propres yeux, que c'était bien à X que l'on avait affaire. Je le traque depuis longtemps et je sais le reconnaître. C'est lui qui, en personne, a volé le prototype. Alors qu'au même moment Bolet était solidement enfermé.
Vous sentez que le contre-espion vous en veut. Il l'a mauvaise que vous, petit détective sans envergure, vous osiez prétendre réussir là où il a échoué. Hors de question que vous lui voliez les honneurs, devant son ministre de tutelle qui plus est. Vous allez devoir être très rigoureux car, à la moindre faille dans votre raisonnement, il ne va pas vous manquer.
Si vous dites que ce n'est pas l'Agent X qui a volé le prototype, rendez-vous au
715.
Si vous dites que ce n'est pas Robert Bolet qui a volé le prototype, rendez-vous au
404.