Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 467

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Cardoze a de terribles nouvelles. Le commandant Montanes vient de l'appeler : le convoi militaire qui transportait le prototype MB409201 a été attaqué ! C'était ce matin que devait se faire le transfert à l'État-major. Et l'Agent X, apparemment tout seul, n'a pas manqué l'occasion de prendre d'assaut le convoi, puis de s'enfuir avec le prototype, sans que les militaires ou les contre-espions qui escortaient ce précieux chargement ne puissent l'arrêter. C'est la panique en ville car le criminel n'a pas hésité à faire exploser toute une rue pour parvenir à ses fins. Plusieurs militaires sont morts et tout le quartier des quais est paralysé. Cette fois, vous sentez que la fin de votre enquête approche. Il ne vous reste plus beaucoup de temps avant que votre coupable ne disparaisse de la circulation, avec son précieux butin.


Montanes arrive au commissariat sur le coup des 13h30. Il a la mine grave, vous ne l'aviez jamais vu aussi décomposé. Il vous raconte comment les choses se sont déroulées ce matin. Il accompagnait le convoi militaire, avec pour tâche d'en assurer les arrières. Une chance pour lui : X a fait sauter tout l'avant du convoi pour l'immobiliser. Il a volé le prototype avec l'aide d'un complice infiltré : un militaire félon qui, à l'aide de fumigènes toxiques, a mis ses camarades hors de combat et s'est enfui au nez et à la barbe de tout le monde. En le poursuivant, Montanes a vu l'Agent X : il était vêtu de noir et portait un masque vénitien qui lui cachait le visage.

- J'ai repéré que sa main était agitée d'un tic nerveux et j'ai entendu son complice l'appeler "Mr X" avant qu'il ne l'abatte. C'était donc bel et bien X. En personne. Je le poursuis depuis des années, je reconnaîtrais son style parmi des millions. Hélas, une fois de plus, je n'ai pas réussi à l'arrêter. Il a abattu son complice d'une rafale de pistolet-mitrailleur. Je suffoquais trop à cause du gaz. Je n'ai pas compris comment il a fait pour disparaître.

- Vous ne savez pas comment il s'est enfui, en fait ? vous étonnez-vous.

- Non, je l'ai juste vu, puis, le temps de fermer les yeux et de survivre à une quinte de toux, il s'était envolé. J'ai seulement entendu un moteur, celui d'une moto, m'a-t-il semblé.

- Mais comment ce fichu espion savait-il que le prototype serait convoyé ce matin ? s'émeut Cardoze. Et comment connaissait-il l'itinéraire du convoi ? C'est le militaire félon qui l'a renseigné ?

- Non, seuls le gouvernement, mon service, certains hauts gradés de l'État-major, ainsi que les membres les plus hauts placés de Dattaque Industries étaient au courant.

- Ce qui veut dire que X a une taupe parmi ces gens-là, intervenez-vous. Ou même qu'il fait partie d'entre eux...

Échaudé que vous jetiez le soupçon sur son service, Montanes ne confirme pas votre affirmation, mais ajoute :

- Le parcours suivi par le convoi avait été prévu avant la mort de Louis Dattaque et n'a pas été changé, à mon grand regret. Cela élargit le champ des suspects possibles. (après une pause, il se livre à un sinistre bilan de la situation :) Maintenant, notre espion dispose des plans ET du prototype du système de défense. Rien ne peut désormais l'empêcher de livrer à l'ennemi ces secrets vitaux pour la sécurité de notre pays. Nous devons l'intercepter avant qu'il ne passe la frontière. Nous disposons de quelques heures tout au mieux, je le crains. C'est la priorité absolue.


Si vous avez l'un ou l'autre des mots-codes BOGAVU ou STYBOG inscrit sur votre Journal d'Enquête, rendez-vous au 164.

Si vous n'en avez aucun, mais avez le mot ASCONF, rendez-vous au 768.

Si aucun de ces mots n'est vôtre, rendez-vous au 452.