Paragraphe 468
468
- Et si je te disais que je pense avoir trouvé le coupable dans cette affaire ? lui lancez-vous tout de go.
- Ah oui ?! s'exclame-t-il, ébahi. Qui ça ?
- Un certain Agent X.
Votre ami devient d'un coup blanc comme un linge, comme s'il avait vu un fantôme.
- Qu'est-ce qui t'arrive ? Tu as déjà entendu parler de l'Agent X ?
- Je... je pensais que c'était une blague...
- Qu'est-ce qui était une blague ?
- Mr Dattaque me confiait souvent craindre pour sa vie. Être PDG de l'une des plus grandes entreprises d'armement au monde est un poste à haut risque, répétait-il. Il y a deux mois environ, lors d'une discussion dans son bureau, il évoqua de nouveau ce danger qui le guettait. Incrédule, je lui demandai qui serait assez fou pour tenter de s'en prendre à lui. Il me répondit que les espions étaient partout. Et que l'un d'eux, s'il décidait de le tuer, ne reculerait devant aucune audace. C'est ce soir-là que j'entendis parler pour la première fois de l'Agent X.
- Et c'est maintenant seulement que tu te rappelles de ça ? vous emportez-vous. Tu n'as pas vu le X tracé dans le sang sur le mur ?
- Je n'ai pas fait le rapprochement. Mr Dattaque s'amusait souvent à me charrier, se justifie Laurent. Je pensais que c'était le cas une nouvelle fois. "L'Agent X", avec un nom pareil, pour moi c'était juste un personnage de roman, comme James Bond. Une légende. Je ne pensais pas que c'était sérieux. Mais au fait, toi, t'es sérieux ? Tu penses que c'est l'Agent X qui l'a assassiné ?
- Je ne disais pas ça pour plaisanter, non.
- T'es sûr de toi ? Où as-tu pêché cette info ?
- Peu importe. L'important, c'est que ton patron t'a peut-être livré le nom de son meurtrier. S'il t'a dit ça, c'est peut-être parce qu'il avait des raisons de se méfier de X. C'est un indice important.
- C'est donc cet Agent X que tu vas essayer de débusquer ?
- Pour l'instant, il fait juste partie de mes hypothèses.
Loyson ne semble toujours pas en revenir. Il fronce soudain les sourcils, comme assailli par un doute :
- Tu penses que c'est X qui a voulu faire tuer Didier ce matin ? Pourquoi aurait-il fait ça ?
- Je ne sais pas.
L'après-midi est déjà bien avancé. Il est temps de prendre congé de votre ami. Rendez-vous au 182.
- Ah oui ?! s'exclame-t-il, ébahi. Qui ça ?
- Un certain Agent X.
Votre ami devient d'un coup blanc comme un linge, comme s'il avait vu un fantôme.
- Qu'est-ce qui t'arrive ? Tu as déjà entendu parler de l'Agent X ?
- Je... je pensais que c'était une blague...
- Qu'est-ce qui était une blague ?
- Mr Dattaque me confiait souvent craindre pour sa vie. Être PDG de l'une des plus grandes entreprises d'armement au monde est un poste à haut risque, répétait-il. Il y a deux mois environ, lors d'une discussion dans son bureau, il évoqua de nouveau ce danger qui le guettait. Incrédule, je lui demandai qui serait assez fou pour tenter de s'en prendre à lui. Il me répondit que les espions étaient partout. Et que l'un d'eux, s'il décidait de le tuer, ne reculerait devant aucune audace. C'est ce soir-là que j'entendis parler pour la première fois de l'Agent X.
- Et c'est maintenant seulement que tu te rappelles de ça ? vous emportez-vous. Tu n'as pas vu le X tracé dans le sang sur le mur ?
- Je n'ai pas fait le rapprochement. Mr Dattaque s'amusait souvent à me charrier, se justifie Laurent. Je pensais que c'était le cas une nouvelle fois. "L'Agent X", avec un nom pareil, pour moi c'était juste un personnage de roman, comme James Bond. Une légende. Je ne pensais pas que c'était sérieux. Mais au fait, toi, t'es sérieux ? Tu penses que c'est l'Agent X qui l'a assassiné ?
- Je ne disais pas ça pour plaisanter, non.
- T'es sûr de toi ? Où as-tu pêché cette info ?
- Peu importe. L'important, c'est que ton patron t'a peut-être livré le nom de son meurtrier. S'il t'a dit ça, c'est peut-être parce qu'il avait des raisons de se méfier de X. C'est un indice important.
- C'est donc cet Agent X que tu vas essayer de débusquer ?
- Pour l'instant, il fait juste partie de mes hypothèses.
Loyson ne semble toujours pas en revenir. Il fronce soudain les sourcils, comme assailli par un doute :
- Tu penses que c'est X qui a voulu faire tuer Didier ce matin ? Pourquoi aurait-il fait ça ?
- Je ne sais pas.
L'après-midi est déjà bien avancé. Il est temps de prendre congé de votre ami. Rendez-vous au 182.