Vous vous réveillez dans votre chambre d'hôpital sur le coup des 13h. Comme vous pouviez vous y attendre, vous avez la visite de la police. Vous voyez avec joie que c'est le commissaire Cardoze lui-même qui est venu à votre chevet. Sa satisfaction de vous voir sain et sauf ne parvient pas à cacher sa mine sombre. Il a de très graves nouvelles. Le convoi militaire qui transportait le prototype MB409201 a été attaqué !
C'était ce matin que devait se faire le transfert à l'État-major. Et l'Agent X, avec l'aide d'un seul comparse, n'a pas manqué l'occasion de prendre d'assaut le convoi, puis de s'enfuir avec le prototype, sans que les militaires ou les contre-espions qui escortaient ce précieux chargement ne puissent l'arrêter. À leurs nez et à leurs barbes ! C'est la panique en ville car le criminel n'a pas hésité à faire exploser toute une rue pour parvenir à ses fins. Plusieurs militaires sont morts et tout le quartier des quais est paralysé.
- Est-on sûr que c'est bien X qui a fait le coup ? tenez-vous à savoir.
- Montanes, qui faisait partie de l'escorte, a voulu intervenir. Il a vu l'Agent X : il était vêtu de noir et portait un masque vénitien qui lui cachait le visage. Il a repéré que sa main était agitée d'un tic nerveux et a entendu son complice l'appeler "Mr X". Avant que X ne l'abatte. Ce serait donc bel et bien notre espion légendaire qui aurait fait le coup. Et en personne. Je vous laisse imaginer dans quel état était notre commandant du contre-espionnage quand il m'a appris la nouvelle au téléphone. X lui échappe une fois de plus. Et c'est pas sûr qu'il ait une nouvelle opportunité de le coincer...
- Comment X savait-il que le prototype serait convoyé
ce matin ? Et comment connaissait-il l'itinéraire du convoi ?
- Cela m'intrigue autant que vous. J'ai posé la question à Montanes. D'après lui, seuls le gouvernement, son service, certains hauts gradés de l'État-major, ainsi que les membres les plus hauts placés de Dattaque Industries étaient au courant.
- Ce qui veut dire que X a une taupe parmi ces gens-là, en déduisez-vous. Ou même qu'il fait partie d'entre eux...
Cette fois, vous sentez que la fin de votre enquête approche. Maintenant, votre adversaire dispose des plans ET du prototype du système de défense. Rien ne peut désormais l'empêcher de livrer à l'ennemi ces secrets vitaux pour la sécurité du pays. Il ne reste plus beaucoup de temps avant qu'il ne disparaisse de la circulation, avec son précieux butin. Et vous, vous êtes cloué sur ce lit d'hôpital...
Si vous avez l'un ou l'autre des mots-codes BOGAVU ou STYBOG inscrit sur votre Journal d'Enquête, rendez-vous au
537.
Si vous n'en avez aucun mais avez le mot ASCONF, rendez-vous au
20.
Si aucun de ces mots n'est vôtre, rendez-vous au
221.