- Ce fut un plaisir de converser avec vous, Mr Jacket. Au plaisir de vous revoir.
Vous vous levez de votre siège pour prendre congé.
- Ah, au fait, Jacket...
Vous tournez de nouveau le regard vers lui.
- ...soyez sûr d'une chose : vous n'avez pas fait arrêter mon gang. Quelques-uns de mes hommes tout au plus. N'allez pas croire que vous avez le moindre ascendant sur moi. Vous n'êtes qu'un insecte qui m'a causé une démangeaison. Je vous écrase quand je veux. N'oubliez jamais ça.
Le ton menaçant de cet au revoir est sans équivoque. Si Delmas vient de vous faire des révélations pour le moins compromettantes et qu'il vous laisse partir sans essayer de vous tuer, c'est qu'il compte le faire dès que vous ouvrirez trop la bouche. A-t-il raison de croire que vous tiendrez votre langue ? Pense-t-il que personne ne croira votre parole contre la sienne ? En tous cas, les brutes de son service de sécurité vous raccompagnent jusqu'à l'entrée de l'immeuble sans vous faire le moindre mal.
Vous quittez le complexe FBSA et rentrez en voiture via une suite de rues peu animées. Pendant le trajet, vous repensez à tout ce que vous a dit Nelson Delmas. Ainsi le fameux Lord, c'était lui... Il faut que vous le fassiez arrêter, mais vous n'avez aucune preuve tangible contre lui, et il le sait. C'est le pot de terre contre le pot de fer, et votre parole ne vaudrait pas cher. Bah, vous donnerez quand même l'information à la police. Ils sauront à quoi s'en tenir avec Delmas.
Une minute.
Maintenant que vous y pensez : ce serait dans l'intérêt de Lord de s'assurer de votre silence. Il vous en a dit quand même beaucoup. Quel était son but à agir ainsi ? Vous remarquez alors dans votre rétroviseur qu'une berline noire vous suit depuis un moment. Coïncidence ? Vraisemblablement non. Ah si, la voilà qui tourne dans une autre rue que vous. Vous mesurer à des barons du crime doit rendre parano.
Vous êtes de retour dans votre quartier dans les premières lueurs du soir (+1 trajet de voiture dans votre Journal d'Enquête). Vous avez la possibilité de faire un crochet par la station-service pour vous réapprovisionner en super : pour 3 payés, diminuez de 1 le nombre de trajets de voiture dans votre Journal d'Enquête (total négatif possible, pour un minimum de -30 correspondant à la capacité de votre réservoir). Paiements par cartes ou en espèces acceptés. Vous pouvez également passer au distributeur bancaire pour retirer en liquide une somme sur votre compte.
À votre cabinet, vous êtes accueilli par l'inspecteur de police qui, sur ordre du commissaire, est resté là la journée à veiller sur les lieux et superviser la réparation de votre porte. À la fin de cette enquête, quand vous toucherez vos émoluments, vous rembourserez Cardoze qui, vous le savez, a avancé les frais de cette réparation. L'inspecteur vous remet les clefs de votre nouvelle serrure et vous souhaite une bonne soirée.
Au moment où il s'apprête à partir, vous jetez un il par la fenêtre : une berline noire est garée juste en bas de votre immeuble. Il n'y était pas quand vous êtes arrivé chez vous. Vous la reconnaissez, c'est la berline de tout à l'heure, vous en êtes persuadé. Votre instinct de détective ne vous trompe pas. On vous a filé depuis FBSA jusqu'ici. Qui est-ce ? Et pourquoi ?
Si vous préférez faire comme si de rien n'était, rendez-vous au
388.
Si vous rattrapez le policier et lui demandez de vous débarrasser de l'importun, rendez-vous au
225.
Si vous disposez d'un pistolet ou d'un mini-pistolet et souhaitez avoir une discussion seul à seul avec votre suiveur, rendez-vous au
19.