- Cyprien Montanes se trouvait au bal de l'ambassade et affirme s'être absenté pour tourner une vidéo de l'Agent X... sur laquelle, comme par hasard, le visage de l'espion est coupé. Qui nous dit qu'en réalité, ce n'était pas lui à l'intérieur du bureau de l'ambassadeur ? Il se trouvait dans une pièce contiguë. Et il lui était facile de placer la caméra à sa convenance. On voit qu'elle n'est pas tenue à la main. Montanes l'a posée puis a joué son rôle.

- La caméra miniature que j'ai utilisée ne disposait pas d'écran de contrôle ! se défend l'accusé.

- Quand j'ai poursuivi celui que je pensais être le coupable, qui est-ce que j'ai plaqué ? Le commandant ! De sa position privilégiée au contre-espionnage, il lui est aisé de trafiquer les preuves contre X pour se disculper, en coupant les visages sur chaque vidéo, par exemple. S'il est toujours là quand X frappe, on peut comprendre pourquoi.

Votre auditoire est circonspect après ces révélations. Montanes vous accuse de déstabilisation. Il s'engage à faire examiner toutes ses vidéos par des spécialistes indépendants pour qu'ils attestent de son innocence. Le Ministre lui dit qu'il n'y a nul besoin d'analyser quelque vidéo que ce soit, il a toute confiance en lui. Il ne va pas la lui retirer à la première accusation venue d'un petit détective inconnu. Vous tentez d'apporter d'autres explications mais rien n'y fait.


Rendez-vous au 27.