Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 502

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La police est déjà passée voir Didier Dattaque ce matin, il doit encore se trouver chez lui. Il n'habite pas très loin de l'entreprise, vous mettez peu de temps pour arriver à destination (notez 1 trajet de voiture dans votre Journal d'Enquête).

L'héritier de Louis Dattaque vit dans un luxueux pavillon dans la banlieue la plus chic de la ville. Vous vous garez non loin, puis vous allez sonner à la porte. Plusieurs motos et voitures de sport trônent devant de nombreuses entrées de garage. Le fiston semble vivre dans l'opulence. Un domestique, dès que vous lui avez dit qui vous êtes, vous introduit dans un salon cossu et vous prie de vous asseoir pendant qu'il vous annonce au maître des lieux.

Didier Dattaque vous rejoint en peignoir, les cheveux noirs passablement en bataille. Le jeune homme, de 25 ans environ, a l'air de s'être tout juste réveillé. Et même d'avoir été réveillé à l'instant par son domestique. Il a été informé, bien sûr, de la mort de son père mais, lorsque vous lui présentez vos condoléances, cela n'a visiblement pas l'air de l'émouvoir plus que cela.

- J'ai déjà reçu la visite d'inspecteurs de police qui, feignant la compassion, m'ont sévèrement interrogé. Ils m'ont carrément tiré du lit ! C'est pas des manières ! Ils auraient pu me laisser dormir, quand même !

- Mais, Monsieur, lui signale son majordome, ces messieurs de la police ne sont arrivés qu'à 9h ! Et ils devaient vous annoncer la mort de votre père, c'est de leur devoir.

- Oui, eh bien le matin, c'est fait pour dormir ! Cette histoire de meurtre pouvait bien attendre l'après-midi, non ? Je voulais me recoucher, mais vous voilà, Mr Jacket, pour un nouvel interrogatoire. Non, non, ne me dites pas que vous êtes là pour me présenter vos condoléances. Si je comprends bien, ça ne sert à rien que je veuille retourner au lit ce matin, autant rester levé.

Selon toute vraisemblance, le fils Dattaque n'a pas d'emploi et doit vivre aux crochets de son père. Maintenant que ce dernier est mort, comment va-t-il faire ?

- Alors comme ça, Mr Jacket, vous avez été engagé comme détective par ce brave Laurent ? Je me demande où il vous a trouvé. Avec ce vieil imper et ce feutre, vous ressemblez à un privé rétro de série américaine bidon !

Et il éclate de rire. Vous ne relevez pas et lui dites souhaiter effectivement lui poser quelques questions.

- Oh, mais je l'aime bien, votre look, hein ! Faut pas le prendre mal. Je suis un peu plaisantin, c'est dans ma nature. Mais je ne suis pas méchant. Je vous écoute. Que voulez-vous savoir ?


Vu l'heure, il consent à répondre à 2 questions. Il sait qu'il n'est pas obligé de vous répondre. Lui demandez-vous :

Où il était hier soir au moment des faits ? (rendez-vous au 579)

S'il a une idée de qui a pu commettre ce crime ? (rendez-vous au 311)

Comment cela se fait que la mort de son père le laisse de marbre ? (rendez-vous au 641)