Vous trouvez Laurent à son bureau, au building Dattaque. Il est encore retourné par ce qui est arrivé ce matin.

- Depuis que j'ai été promu directeur adjoint, il n'arrive que des malheurs. Et c'est moi qui dois tous les gérer, par-dessus le marché ! Nils, quand cessera donc cette tragédie continuelle ?

Vous en profitez pour assouvir votre curiosité et lui demandez comment cela se fait qu'un poste aussi important au sein de cette entreprise stratégique ait pu échoir à un élément aussi jeune que lui.

- Ça m'est tombé dessus sans que je m'y attende, pour tout t'avouer. Tout ça, c'est à Mr Dattaque que je le dois.

Il a beaucoup de bien à dire sur son ancien patron. Il ne tarit pas d'éloges, vous vous croiriez dans un mélo.

- Quand je suis entré dans la société, il m'a très vite remarqué dans la foule de ses cadres et de ses commerciaux. Il ne m'a jamais pris de haut, et m'a beaucoup aidé à gravir les échelons. Il agissait avec moi comme si j'étais son fils. C'est très prétentieux de ma part de dire ça, mais je crois qu'il avait une image idéalisée de moi, il pensait que je pouvais tout faire. Vider Robert Bolet et me nommer à sa place en est l'exemple parfait.

Vous constatez, presque amusé, que Laurent n'a pas perdu l'amour propre qu'il étalait du temps où vous le fréquentiez.

- Maintenant que Mr Dattaque n'est plus, me voilà propulsé PDG par intérim de la firme. Gravir les échelons me plaisait bien, mais cet échelon-là, je m'en serais bien passé. Je ne sais pas comment je vais faire pour m'en sortir...

Il vous explique qu'il a passé la matinée avec Anne-Sophie Dattaque à préparer les funérailles de son père, qui auront lieu demain après-midi. À préparer aussi le conseil d'administration exceptionnel qui aura lieu après-demain et au cours duquel un vote des actionnaires désignera le nouveau PDG de la société.


Si vous avez le mot-code SECAMA mais n'avez jamais parlé avec la bonne d'Anne-Sophie Dattaque, rendez-vous au 770.

Si, à défaut, vous avez le mot FILLAB, rendez-vous au 593.

Si, à défaut, vous avez le mot ABUXER, rendez-vous au 65.

Si, à défaut, vous avez le mot GANPRI, rendez-vous au 279.

Si vous demandez à Laurent s'il a une idée de qui a pu vouloir abattre ou faire abattre Didier Dattaque, rendez-vous au 695.

Si vous lui demandez s'il sait qui va être le prochain patron de Dattaque Industries, rendez-vous au 33.