Arrivé à votre immeuble, vous montez les escaliers jusqu'à l'étage de votre cabinet et en trouvez... la porte ouverte. Pourtant, vous êtes sûr d'avoir fermé à clef ce matin, en partant après le coup de fil de Laurent Loyson. Aux aguets, vous entrez à pas de loup, sans prendre la peine d'allumer la lumière. C'est le silence total. Il n'y a pas l'air d'avoir quelqu'un. Vous prenez le risque d'allumer. Vous découvrez alors votre cabinet complètement mis à sac ! On vous a cambriolé ! Tout est sens dessus dessous.
Vous n'avez pas le temps de vous lamenter ou de chercher à comprendre, vous entendez des bruits dans le couloir. C'est la police. Vos voisins ont entendu des bruits suspects dans votre cabinet en début de soirée et ont dérangé le cambrioleur. Ils ont immédiatement appelé la police, dont deux agents vous font face actuellement. Vous justifiez de votre identité et leur dites que vous parlerez de l'événement demain au commissaire Cardoze. Ils vous témoignent de la sollicitude en voyant le champ de bataille qui désormais vous tient lieu et place de cabinet. Heureusement qu'ils ignorent qu'en temps normal, il n'est guère mieux rangé.
Les policiers recueillent les témoignages des voisins, et l'un d'eux affirme avoir vu le coupable. Il était entièrement vêtu de noir, y compris le visage.
- Comme un ninja ? demande l'un des agents, ce qui vous fait tilter.
Quand les policiers sont partis et les voisins rentrés chez eux, vous bloquez votre porte d'entrée avec une chaise et songez à essayer de dormir malgré le capharnaüm.
À première vue, le cambrioleur vous a dérobé un certain nombre d'objets, sur lesquels vous n'arrivez plus à remettre la main. C'est étrange, car il semble avoir volé des objets très disparates, comme s'il avait pris un peu tout ce qui lui tombait sous la main. Il ne cherchait donc rien de précis ? En tous cas, c'est bien embêtant pour vous. Vous auriez bien aimé retrouver vos affaires, notamment celles qui auraient pu vous servir pour votre enquête.
Vous pouvez laisser certains de vos objets à votre cabinet, dans le tiroir de votre bureau, si vous préférez ne pas les transporter sur vous ou si vous pensez que certains seront davantage en sûreté ici (ce qui semble un peu hors de propos après ce cambriolage, mais pourquoi pas, après tout). Modifiez votre Journal d'Enquête en conséquence. Si vous disposez d'un téléphone portable, vous en retrouvez le kit de rechargement et pouvez le mettre à charger cette nuit.
Dans votre malheur, vous avez de la chance : votre cambrioleur a eu la prévenance de ne pas toucher à votre réfrigérateur. Votre restant de poulet est toujours là (notez-le dans votre Journal d'Enquête). La collation servie chez Bolet était suffisamment copieuse pour que vous n'ayez plus faim.
Toutes ces émotions vous ont épuisé. Lorsque vous vous êtes endormi hier soir après votre nouba, vous étiez loin d'imaginer tout ce qui vous arriverait aujourd'hui, en particulier cette bien étrange soirée. Vous vous endormez sur votre canapé et dormez d'un sommeil troublé.
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89.