- En quoi vouloir épouser la femme que j'aime me rend suspect ?

- À la mort de Louis Dattaque, sa fille hérite, et avec elle son époux, marié sous le régime de la communauté. On pourrait dire que tu recherches sa compagnie, mais uniquement au sens financier.

- C'est possible, sourit-il malgré lui à cause de votre bon mot. Mais qu'en ai-je à faire du qu'en-dira-t-on ?

- Si toi tu ne trouvais pas que c'est un motif de suspicion à ton endroit, tu assumerais ta relation au lieu de tout faire pour la cacher, non ?

Bien envoyé. Votre ami comprend que vous êtes un adversaire trop fort pour lui.

- Si j'avais voulu supprimer mon beau-père pour jouir de sa fortune, j'aurais attendu le mariage avant de passer à l'action, non ? C'est logique. Je ne peux donc pas être soupçonné.

- Sauf si Dattaque était contre ton mariage.

- Il... il n'était pas contre.

Vous avez senti son hésitation.

- Était-il pour ?

Laurent réfléchit bien aux mots de sa réponse :

- En fait, Louis Dattaque ne voulait pas que sa fille le quitte.

- Tu veux dire... il voulait qu'elle ne se mariât jamais et restât à ses côtés ? Un peu paternaliste, ça !

- C'est le moins qu'on puisse dire...!

- Mais alors, il ne voulait pas non plus de toi pour gendre ?

- Je ne sais pas... Il avait de l'estime pour moi, mais c'était plus fort que lui. Il était possessif. Je trouvais ça presque malsain. J'en étais gêné. Pour elle comme pour moi.


Lui reparlez-vous des propos qu'il a eus avec elle hier ? (rendez-vous au 413)

Ou passez-vous à un autre sujet ?

Dans ce cas, si vous avez le mot-code ABUXER, rendez-vous au 65.

Si vous lui demandez s'il a une idée de qui a pu vouloir abattre ou faire abattre Didier Dattaque, rendez-vous au 695.

Si vous lui demandez s'il sait qui va être le prochain patron de Dattaque Industries, rendez-vous au 33.

Si vous préférez prendre congé, rendez-vous au 182.